Dans le village de Kollikontasi, en Epire du Nord, se trouve le monastère de la Vierge Marie, dont la cour qui garde la tombe de Saint Kosmas d'Agios.
En 1984, Panayiotis Christopoulos, a visité le sanctuaire avec la permission spéciale du régime alors albanais.
Il est difficile d'expliquer comment le régime athée d'Enver Hoxha, qui ne laisse pas de traces chrétiennes en ayant ravagé l'Epire du Nord, a permis la préservation du monastère et le tombeau de Ethnapostolou Kosmas l'Aetolian.
La question a été résolue récemment, quand M. Christos Mitros de Fieri, dans l'Epire du Nord, est venu à nous pour demander à être baptisé chrétien orthodoxe. Lorsque qu'il a parlé de ce lieu, je lui ai demandé s'il savait quelque chose à propos de la question de la survie du monastère. Avec des larmes dans les yeux, il m'a dit ce qui suit, et qui est merveilleux.
Quand en 1969, la loi de l'Etat Albanais a interdit toute manifestation religieuse, l'ordre est venu de Tirana de faire disparaître églises et croix des tombes chrétiennes. Le commandant de la police, puis de Fieri, prit avec lui les outils appropriés, et se rendit au monastère de la Vierge Marie, dédié aussi à Agios Kosmas. Le commandant fut chargé de la démolition de la tombe du saint. Mais quand les travailleurs ont donné le premier coup de pioche dans le monument sacré, un rugissement rompit le silence du ciel, et une grande lueur comme le feu a jailli à travers la tombe du Père Kosmas. Terrifiés, les spectateurs ont fui et ne sont pas revenus en dépit des menaces de Tirana et de la déclaration "rassurante" des dirigeants, déclarant qu'une bombe oubliée de la Seconde Guerre mondiale avait explosée !
Ainsi, la tombe de Saint Kosmas ne fut pas profanée, et ses reliques restent préservées, comme un baume dans les blessures du Christ..
Archimandrite Timotheos Iliakis
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