Témoignages du miracle de Saint Nicolas, ex-URSS, 1956


Le Père Seraphim Siapotkin, détenteur de l'icône miraculeuse de Saint Nicholas

Suite de l'article sur le miracle de Saint Nicholas après blasphème de l'icône en 1956 en ex-URSS,
voir article https://mystiqueorthodoxe.blogspot.fr/2018/02/miracle-de-saint-nicolas-en-1956-ex-urss.html


Il est bien connu que l'ancien Séraphim de l'Hermitage de Glisnk, a pris l'icône de Saint Nicolas des mains de Zoya. Frère Anatoly Litvinko, qui a posé cette question à Frère Seraphim, a déclaré : "Il a humblement baissé la tête, et de son silence, j'ai compris que oui, cela était arrivé, il a caché cela par humilité, mais aussi parce que les autorités pouvaient la reprendre". Il avait déposé l'icône à son église pour la vénérer, et les autorités ont cherché à transférer l'icône ailleurs afin que les gens ne se rassemblent pas.

Beaucoup de croyants de Samara connaissaient Anna Ivanovna Fentotnova. Elle se souvient : "A cette époque, j'étais allée deux fois chez Zoya, la maison était entourée de policiers, j'ai demandé à un officier s'il était vrai que Zoya était raidie, et il m'a dit : "Tu me demandes comme ma femme me demande, mais je ne vous dirai rien, voyez par vous-même. Puis il  a enlevé son chapeau et m'a montré que ses cheveux étaient tous blancs. Est-ce suffisant ? Les mots ne sont pas nécessaires. De plus, nous avons signé pour ne pas en parler".

Récemment, le prêtre de l'Eglise de Sainte Sophie à Samara, le Père Vitali Kalasnikov, a déclaré : "La tante de ma mère, Anna Pavlovna Kalasnikova, était médecin dans l'ambulance de Kothimpasev, et elle est venue nous trouver ce matin-là, en disant : "Tu dors pendant que la ville est debout". Elle a commencé à nous dire qu'elle a vue Zoya ressembler à une pierre, elle a vu l'icône de Saint Nicolas dans ses mains, et elle nous a dit que peu importe le nombre d'injections qu'ils faisaient, cela ne faisait rien. Elle a travaillé de nombreuses années dans l'ambulance, elle est décédée en 1996. Je suis devenu prêtre avant son repos, et beaucoup de ceux qui ont entendu son témoignage ce matin-là sont toujours vivants."

Valentina Nikolaevna de la ville de Belgorod, se souvient : "J'étais venu chez le père Seraphim. La nuit, je restait dans la maison de Mary Romanovna, où beaucoup de chrétiens se réunissaient, il faisait très chaud et je ne pouvais pas dormir. Nous avons commencé une conversation, ils étaient des étudiants du Séminaire de Théologie, je leur ai posé des questions sur Zoya, quand ils étaient jeunes, ils ont cru au Christ, ils ont eu le Père Seraphim comme père spirituel, et ont confessé. Matsushka Katerina Loutsina (devenue plus tard Nonne Seraphima), m'a demandé si je vénérais l'icône de Saint Nicolas : "Oui" répondis-je. Elle me dit alors que l'icône accrochée au mur était celle que l'Ancien Seraphim avait pris aux mains de Zoya. L'Ancien m'a dit de ne le dire à personne. Si cela devenait connu, on risquait de la reprendre". 

Alexandra Ivanovna se souvient : "C'était la cinquième semaine du jeûne en 1982, quand je suis arrivé à Rakitin, et j'ai osé demander :"Elder, où est l'icône de Saint Nicolas que vous avez prise aux mains de Zoya ?" Il est tombé dans un profond silence, et m'a regardée avec austérité, je ne sais pas comment il m'est venu à l'instant de poser une question sur l'icône, à Kuibyshev, où mes parents vivaient dans la même rue que Zoya. Les cris de Zoya ont effrayé tout le monde, mes parents qui étaient témoins oculaires de cette époque ont commencé à croire et à aller à l'Eglise, ce miracle est resté profondément gravé dans mon esprit... L'Ancien m'a dit : "L'icône est dans l'église. Il y a eu des moments où ils voulaient l'enlever complètement de l'église. Cela a confirmé qu'il avait pris l'icône des mains de Zoya."

Claudia Ivanovna Petrounenko de Saint Pétersbourg et fille spirituelle du métropolite Nicholas Giarousevich, a déclaré : "J'ai demandé à l'évêque s'il est allé à Kuibyshev, et s'il a vu Zoya, il m'a répondu : "J'y suis allé pour prier, mais je n'ai pas pris l'icône, ce n'était pas encore le moment, l'icône a été prise par le père Seraphim".

Frère Andrei Antreevitch Savin : "Les membres du Komsomol (jeunesse communiste), étaient sortis dans la ville ces jours-là, et criaient qu'ils étaient entrés dans cette maison et il n'y avait rien ici. Alors, ceux qui avaient des doutes en venaient même à croire que quelque chose de merveilleux s'était réellement bien passé dans maison de Zoya à Kuibyshev".

Evgeni, archevêque de Samara et Sarzansk : "Pendant ces moments difficiles, les gens avaient besoin de miracles et les miracles apparaissent quand Dieu le veut. Lorsque Frère Seraphim a pris l'icône des mains de Zoya, les autorités l'ont puni et le métropolite Jeronymos a été expulsé du trône". 

En 1989, l'abbé Germanos, qui a été le fer de lance de la réouverture d'Optina, et qui dans les années 1950 a servi dans l'église cathédrale de Kuibyshev, a déclare : "Pour ce que je n'ai pas vu, je ne peux pas en parler, je vais parler de ce que j'ai vu. La maison de Zoya était remplie de policiers, ils recueillaient des signatures du peuple qui les obligeait à ne pas parler, un des membres éminents du parti appela l'un des prêtres de la cathédrale, et lui dit d'annoncer au peuple que rien ne se passait. Le prêtre a alors dit : "Laissez-moi aller à l'endroit pour voir ce qui se passe pour savoir quoi dire aux gens". On lui a alors dit qu'on le rappelerait, et au bout d'une heure, on a dit au prêtre qu'il n'était pas nécessaire de dire quoique ce soit aux gens. Mais les rumeurs circulaient dans la ville, et les journaux ne pouvaient pas être indifférents. Sauf que les journaux disaient que c'était un mensonge des prêtres. Peu de temps après l'incident, le Père Seraphim a été emprisonné pendant trois ans. Quand il a été libéré de prison, ils l'ont envoyé dans un village reculé, à Dnepropetrovsk, et plus tard à Mikhaïkovski". 


Extrait de Mystagogy, de John Sanidopoulos,



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