La maladie et la douleur, un don de Dieu avec l'aide des saints


Saint Panteleimon

Dans la skite de Koutloumousiou du monastère de Saint Panteleimon, sur le Mont Athos,  a vécu il y a des années le moine Daniel, qui depuis 20 ans était malade, et avait des maux de tête et des maux de dos, des problèmes rénaux et cardiaques, des problèmes de jambe, et une douleur parfois dans le corps tout entier.

Plusieurs fois, il a voyagé pour voir des médecins, a reçu de nombreux examens radiographiques, mais le résultat fut toujours le même. Les médecins ne pouvaient pas trouver une explication physique pour sa maladie. Pourtant, le moine Daniel a continué à souffrir de ses maladies, et il n'y avait pas un médecin ou un scientifique capable de l'aider.

Un 27 juillet, au cours de la veillée de Saint Panteleimon, frère Daniel pria avec des larmes, et plaida Saint Panteleimon disant :" Saint de Dieu, et protecteur de notre Skite, vous qui êtes un médecin, et qui pour l'amour du Christ avait été martyrisé, avait répandu votre sang, montrez moi votre amour, et plaidez pour moi le Maître Christ qu'il me donne la santé, de sorte que je puisse le glorifier, et psalmodier pendant les veillées."

Ceci dit, le moine Daniel tomba peu à peu dans le sommeil. Puis il vit dans une vision Saint Panteleimon à genoux devant le trône de Dieu, plaidant pour la santé du moine Daniel. Le moine entendit le Christ dire à Saint Panteleimon : "Mon frère, grand martyr Panteleimon, penses-tu que tu aimes l'humanité plus que moi ? Je comprends que par amour pour moi tu aies versé ton sang, mais si je en répands pas aussi le mien quotidiennement, je ne peux donner le salut de l'âme des gens ? Tu dois savoir qu'il est dans mon testament, que de nombreuses fois le corps doit souffrir pour que l'âme soit sauvée. Voilà comment je veux que beaucoup de gens soient sauvés."

Lorsque le moine Daniel entendit cela, il se réveilla et glorifia le nom de Dieu, remercia Saint Panteleimon pour son effort et sa médiation, et immédiatement, le même moine fut délivré de son grand fardeau, et raconta que nous devions endurer nos maladies avec patience, joie et reconnaissance de la croix.

Extrait de Mystagogy, de John Sanidopoulos,

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