Le Christ de Limpias



"Tout dans l'attitude faisait ressortir le Médiateur intercédant pour l'homme auprès de son Père."

(Témoignage de M. Schreiber, directeur général au Ministère de l'Agriculture de Belgique,
 le 17 mai 1922)

Limpias est en 1909, une petite localité de 1300 habitants, qui est située au pied des monts cantabriques, en Espagne. Et c'est dans l'église paroissiale de ce petit village, que quelques 8000 personnes de toutes les couches de la société (croyants et incroyants, gens instruits et pauvres), ont pu voir le Corps du Christ s'animer sur ce Crucifix de Limpias. Mais quoi de mieux, pour comprendre plus précisément en quoi consistait le prodige en question, que de laisser la parole à quelques-uns des 2500 témoignages qui ont été fait sous serment à propos de ce prodige :

"A la communion, je regardai le Christ, et Lui recommandai mon diocèse. Je compris qu'il attirait mon attention, car je ne la tenais point fixée sur Lui ; je le vis mouvoir ses yeux d'un côté à l'autre. Quand je remarquait le premier mouvement des yeux, j'éprouvai une émotion terrible, je pouvais à peine respirer, mon coeur battait dans ma poitrine à la rompre... Toutes ses manifestations (du Christ), montraient l'extrême angoisse d'un moribond qui lutte contre la mort, et dans une suprême douleur, exhale de dernier soupir.. J'ai été témoin oculaire de ces prodiges et je ne vous en fais part uniquement pour la gloire de Jésus crucifié, et pour le profit de vos âmes."

(Extrait de la lettre pastorale de Mgr Ruiz y Rodriguez, évêque de Pinar del Rio).

"Or, voici qu'à une heure de l'après-midi, j'offrais pour la dernière fois mes supplications au saint Christ, je remarquai, avec non moins de défiance que d'admiration, un mouvement des yeux de la vénérable image ; ce fait se produisit deux fois. Craignant l'illusion, je changeai de place, je me frottai les yeux, j'usai de trois jumelles différentes, je demandai le témoignage des assistants (ceux-ci affirmèrent ne rien voir à ce moment), et cela à plusieurs reprises ; je redoutais en effet d'être suggestionné ; pour ce même motif, je détournais de temps à autre mes regards, mais chaque fois que je regardais, je voyais ce mouvement des yeux, tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt vers le ciel, tantôt circulaire. Après chacun de ces regards, il levait au ciel ses yeux pleins de larmes, implorant la miséricorde.. Je vis ensuite la sainte image mouvoir ses lèvres, les ouvrir et les fermer ; la couleur du visage changer, tantôt d'une pâleur livide, tantôt toute ruisselante d'un sang vermeil. Je perçus la respiration semblable à celle d'un moribond ; deux fois au moins, je vis sa poitrine se soulever et enfin, les yeux élevés au ciel, je le vis expirer. Voilà ce que j'affirme."

(Déclarations de Dom José Rubio Martinez, vicaire de Baneza)

"Je résume : j'ai vu avec certitude le divin Maître respirer, remuer les lèvres, fermer les yeux. Il me semblait que la tête s'inclinait légèrement au moment de la mort. En foi de quoi, j'ai signé la relation ci dessus à telle fin que de droit."

(Van Haelst, V., Juge de Paix, le 22 mai 1922)

"Quand le prodige se montrait, j'étais complètement absent des choses ambiantes.. La principale impression ressentie fut une vive compréhension de la grandeur et de la puissance du Divin Maître. Cette souffrance n'était point pitoyable comme celle des moribonds, qui s'accrochent âprement à un dernier souffle de vie. Elle était poignante, mais elle était grande et imposante à la fois. Dans ses contorsions violentes, le Christ conservait toute sa dignité, et ses gestes revêtaient une grande majesté. Il restait bien le Maître du monde ; et bien que seul, du haut de cette croix qui Lui servait de trône, Il dominait la création."

(Adolphe Hilbert, étudiant en droit).

Source : "Le Christ de Limpias", Léon Arendt, Centre Marial, 156 Avenue d'Huart, B 5300 Ciney (Belgique), pages 25, 26, 29 et 32.


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