L'Eglise de Saint Spyridon à Lixouri
Sa vie pieuse et les répétitions de ses miracles sont restées en vie dans la conscience des chrétiens dévots pour les 88 prochaines années, ce qui conduit le fils de Marinos, John Geralounos, de demander le transfert de ses reliques à l'église de Saint Spyridon à Lixouri. Le métropolite de Céphalonie Prokopios Menoutis, a fait transféré ses restes sacrés le 6 juin 1976.
La procédure pour reconnaître la sainteté officielle de Panagis par le Patriarcat oecuménique a été retardée par des problèmes ecclésiastiques malheureux à Céphalonie. Après son intronisation, le nouveau pacificateur métropolitain de Céphalonie Spyridon, a effectué avec tous les honneurs les cérémonies d'induction à la sainteté, le 7septembre 1986. Les cérémonies, à la suite du décret patriarcal et synodal publié le 4 février 1986, ont été suivies par des représentants du Patriarcat oecuménique, le Saint Synode et un grand nombre d'évêques.
La tombe de Papa-Basias
Les fidèles ont la possibilité aujourd'hui, d'honorer et de vénérer la tombe et les restes sacrés du saint, gardés dans l'église de Saint Spyridon à Lixouri. Une partie de ses reliques est également affichée à la vénération et célébrée à L'Ecole Théologique de la Sainte Croix à Brooklin, Massachusetts.
Les reliques de saint Panagis Basias affichées le jour de sa fête
à l'Ecole Théologique de la Sainte Croix
Miracles et vie pieuse :
Une épidémie de choléra sévissait à Lixouri. On craignait qu'elle se propage à tous, et que les morts soient emmenés au cimetière de Sainte Anna sans funérailles convenables. Père Basias, cependant, n'eut aucune crainte, et fit des prières funéraires pour les défunts et leur salut. Même la nuit, il allait au cimetière dire des prières pour tous ceux qui étaient morts de l'épidémie, en récitant le service Trisagion pour chacun des morts. La police le vit souvent la nuit prier les défunts.
Il existe différents témoignages, selon lesquels saint Panagis n'a jamais été affecté par la pluie, et n'aurait jamais été mouillé. Une nuit pluvieuse, saint Panagis a été repéré par la police dans le cimetière de sainte Anna. Il priait pour les défunts en tenant une lanterne, et les policiers ont remarqué que la pluie ne le touchait pas.
A une autre occasion, un homme nommé Evangelos Kokkolis, a rapporté comment il avait entendu des récits de divers miracles par Père Basias, lui ayant été rapportés par son oncle Dionysakis Razis. Il possédait un magasin à Lixouri avec son frère, et un jour très pluvieux, Père Basias est venu à son magasin, se tenant juste en dehors appuyé contre le mur extérieur sans aucun soucis d'enter dans le magasin pour échapper à la pluie. Père Basias entra dans le magasin lorsque la pluie cessa, et s'assit immédiatement à côté de Evangelos. Evangelos avait vu le Père Basias debout à l'extérieur de son magasin sous la pluie battante, et avait remarqué que le Père Basias était complètement sec. Immédiatement, il a quitté son magasin et a couru vers la maison de son oncle Dionysakis Razis, en hurlant : "Je l'ai touché ! Je l'ai touché !" Son oncle lui demanda : "Qui as-tu touché ?" Evangelos répondit : "Père Basias !". Puis il raconta à son oncle ce qui était arrivé.
Spyros Mourelatos Tzamanis, avait un enfant de 10 ans souffrant d'épilepsie. Il prit son enfant pour l'emmener au Père Basias, qui a fait le signe de la croix sur l'enfant, et dit :"Spyro, prends le petit enfant. Il est bien." Anastasios, l'enfant, vécut encore 80 ans et n'a jamais eu à nouveau de crise d'épilepsie.
Le miracle suivant est lié au petit-fils de Protopsalti Vasileios Drakopoulos, un ami du saint, et a eu lieu comme suit : Dans Argostoli vivait dans une riche famille constituée de deux enfants. Ils étaient très pieux, surtout la femme qui effectuait souvent de bonnes oeuvres. Après un certain temps, son mari décéda, et la femme resta veuve avec ses deux enfants. Cet événement a provoqué chez la veuve encore plus de bonnes actions, pour aider ceux qui souffraient et les pauvres, visiter les malades et les aider dans leurs maisons, visitant aussi les hôpitaux et les personnes en prison, et les conduire à une plus grande foi dans le Christ. Lorsque son enfant aîné atteint l'âge de 21 ans, ils étaient tous assis à la table du dîner, quand il a senti une vive douleur à sa tête. Ils l'ont amené dans son lit, et ils ont appelé le médecin, tandis que la mère a cherché refuge dans son coin de prière, et pria toute la nuit pour son fils la Théotokos. Le lendemain matin, son fils était décédé. Très triste, la mère de l'enfant a continué l'exercice de ses bonnes actions chrétiennes. Après environ un an, son autre enfant ressentit également une vive douleur à la tête lors du dîner, et s'effondra. Ils ont appelé le médecin et il informa la mère qu'il n'y avait aucun espoir de le sauver. Elle chercha à nouveau refuge toute la nuit devant ses icônes, dans le pouvoir salvifique de Dieu, la Théotokos et saint Gerasimos. Le lendemain, le médecin l'informa que son fils cadet était mort. La mère avait assez souffert. Elle est devenue très en colère contre sa situation et constamment, se mit à maudire Dieu et les saints, abandonnant ainsi toutes ses bonnes actions. Elle est aussi devenue recluse et refusa aux visiteurs l'accès à sa maison.
A cette époque, elle a aussi donné deux photographies de ses fils à un bon artiste pour qu'il les reproduise, et les plaça en peinture dans son salon. Elle plaça également une lampe à huile à côte de chaque photo, et l'alluma une fois un certain temps pendant qu'elle parlait à ses enfants à travers leurs portraits. Un jour, Papa Basias se rendit à Argostoli, tenant sa canne, et entra dans la maison de cette femme triste. Il frappa à la porte et elle vit un prêtre familier à sa fenêtre, et lui demanda de quitter les lieux. Mais lors de son troisième coup, calmement, il demanda à ce qu'elle le laisse entrer, parce qu'il avait quelque chose à lui dire, mais elle pesta à nouveau contre lui. Papa Basias dit alors :"Soit vous ouvrez, ou je vais ouvrir", et avec sa canne, il fit le signe de la croix sur la porte, et immédiatement, la porte s'ouvrit. Papa Basias entra dans la maison et commença à monter les escaliers, laissant la femme sans voix. Papa Basias se dirigea vers le salon et dit à la mère de le suivre. Il ouvrit la porte de la salle de séjour, et lui dit de siéger dans le coin. Comme Papa Basias commença à prier devant les deux peintures, celles-ci devinrent vivantes sur le plafond tout d'abord, puis se déplacèrent dans le milieu de la pièce. Les deux jeunes hommes ont alors tiré des balles mutuellement sur l'un à l'autre, puis tombèrent par terre. Ensuite, les portraits retournèrent à leurs places, comme si rien ne s'était passé. Ce phénomène effraya beaucoup la mère. Papa Basias a ensuite expliqué à la mère : "Madame, Dieu dans son amour pour vous, que vous avez eu vous aussi envers lui, vous a permis de voir cela, et a pris vos deux enfants par une mort naturelle à la place qu'ils meurent par balles comme vous avez pu le voir, et comme il aurait dû se faire sans Lui. Pour cette raison, vous devriez maintenant vous repentir et Dieu merci, continuer dans votre ancien mode de vie chrétien...".. La mère en effet se repentit, et effectua encore plus d'actes chrétiens que jamais elle avait fait, avec toute la force de son âme et de son corps. (extrait du livre Saint Panagis Basias (en grec), par Protopresbytre Constantinos S. Geli, Athènes, 1987).
A cette époque, elle a aussi donné deux photographies de ses fils à un bon artiste pour qu'il les reproduise, et les plaça en peinture dans son salon. Elle plaça également une lampe à huile à côte de chaque photo, et l'alluma une fois un certain temps pendant qu'elle parlait à ses enfants à travers leurs portraits. Un jour, Papa Basias se rendit à Argostoli, tenant sa canne, et entra dans la maison de cette femme triste. Il frappa à la porte et elle vit un prêtre familier à sa fenêtre, et lui demanda de quitter les lieux. Mais lors de son troisième coup, calmement, il demanda à ce qu'elle le laisse entrer, parce qu'il avait quelque chose à lui dire, mais elle pesta à nouveau contre lui. Papa Basias dit alors :"Soit vous ouvrez, ou je vais ouvrir", et avec sa canne, il fit le signe de la croix sur la porte, et immédiatement, la porte s'ouvrit. Papa Basias entra dans la maison et commença à monter les escaliers, laissant la femme sans voix. Papa Basias se dirigea vers le salon et dit à la mère de le suivre. Il ouvrit la porte de la salle de séjour, et lui dit de siéger dans le coin. Comme Papa Basias commença à prier devant les deux peintures, celles-ci devinrent vivantes sur le plafond tout d'abord, puis se déplacèrent dans le milieu de la pièce. Les deux jeunes hommes ont alors tiré des balles mutuellement sur l'un à l'autre, puis tombèrent par terre. Ensuite, les portraits retournèrent à leurs places, comme si rien ne s'était passé. Ce phénomène effraya beaucoup la mère. Papa Basias a ensuite expliqué à la mère : "Madame, Dieu dans son amour pour vous, que vous avez eu vous aussi envers lui, vous a permis de voir cela, et a pris vos deux enfants par une mort naturelle à la place qu'ils meurent par balles comme vous avez pu le voir, et comme il aurait dû se faire sans Lui. Pour cette raison, vous devriez maintenant vous repentir et Dieu merci, continuer dans votre ancien mode de vie chrétien...".. La mère en effet se repentit, et effectua encore plus d'actes chrétiens que jamais elle avait fait, avec toute la force de son âme et de son corps. (extrait du livre Saint Panagis Basias (en grec), par Protopresbytre Constantinos S. Geli, Athènes, 1987).
Prophéties :
Pendant un certain temps, saint Panagis fut confiné dans son lit, et reçut la visite du nouveau métropolite de Céphalonie, Germanos Kalligas, qu'il informa qu'il allait devenir Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce. Cela arriva comme il l'avait prédit.
Il y avait un grand débat dans ces années dans les milieux théologiques et ecclésiastiques quant à savoir si l'homme était composé de deux propriétés (corps et âme) ou trois propriétés (corps, âme et esprit). Apostolos Makrakis avait proposé la théorie que l'homme est composée de trois propriétés. L'Archimandrite Eusèbe Matthopoulos, fondateur de la Fraternité Zoe, se demandait si cela était vrai, cela divisant la pensée théologique de la Grèce. Un jour, le Père Eusèbe se rendit en Céphalonie, arriva à Lixouri prêcher et rencontrer le célèbre aîné Saint Panagis. Comme il se promenait dans Lixouri, il remarqua une personne ascétique marchant rapidement vers lui, et sans le saluer qui lui dit : "Deux, deux, non pas trois". Disant cela, il s'en alla rapidement. Ces quelques mots avaient une impression saisissante sur le Père Eusèbe, qu'il interpréta joyeusement sur le nombre de propriétés propres à l'homme. Que l'homme était composé d'un corps, et l'âme seule, l'esprit étant simplement une propriété de l'âme selon l'anthropologie patristique correcte de l'Eglise Orthodoxe. Réalisant que la Céphalonie avait un vrai serviteur de Dieu, le Père Eusèbe parla en louanges de saint Panagis tout le long de sa vie.
La soeur de Vasilios Papadatos, était morte pendant qu'il servait l'armée, et il l'aimait beaucoup. Dans ses rêves, il vit sa soeur qui lui dit qu'elle avait été enterrée à tort vivante. Quand il revint de ses fonctions militaires, il voulut creuser sa tombe, mais il fut arrêté par les autorités. Troublé, il rechercha les conseils du Père Basias. Paralysé à cette époque, le soldat entra dans sa chambre, et avant qu'il puisse parler, le saint lui dit : "Soyez en paix mon enfant, votre soeur était morte quand ils l'ont enterrée". Ainsi, Vasilios cru saint Panagis et était en paix.
Dionysakis Razis avait un enfant qui vivait à Odessa en Russie, nommé Gerasimos. Mais ses parents étaient inquiets car ils n'avaient plus de nouvelles. Un jour, Dionysakis alla à l'église et s'est assis avec des pensées profondes concernant le bien-être de son enfant. A ce moment, le Père Basias entra dans l'église tenant dans sa main droite un morceau de feuille de basilic avec laquelle il frappa le front de Dionysakis, en disant : "Lettre le 1er Octobre". En entendant cela, Dionysakis a été rempli de joie, parce qu'il croyait beaucoup en Père Basias, et le tenait hautement en honneur et respect. Lorsque le 1er octobre arriva, Dionysakis alla plusieurs fois au bureau de poste pour recevoir la lettre promise, mais il n'y avait rien. Au cours du dîner, son épouse a commencé à se moquer de sa foi aveugle et totale en Père Basias. Mais à 22h, on a frappé à la porte et M. Sklavos était venu d'Odessa avec une lettre de Gerasimos, en disant : "Dionysaki, vous avez une lettre de Gerasimo, je suis venu vous voir en premier, car je dois me précipiter ensuite à Spartia voir ma mère que je n'ai pas vue depuis des années". Madame Razis n'a ensuite jamais douté de nouveau du Père Basias.
Père Basias avait un assistant qui était âgé d'environ 14 ans ou 15 ans. Un jour, une famille a approché le garçon lui demandant de faire venir Père Basias à leur domicile de façon à lire des prières pour un membre malade de leur famille, dans l'espoir de le guérir. Le garçon le fit, et aida le Père Basias à nouer ses lacets. Quand il réussit à lacer ses chaussures, ils partirent pour la maison de la personne malade, mais sur le chemin, le Père Basias dit :"L'endroit où nous allons a un lit pourri", ce que signifiait que la personne malade était morte. Et lorsqu'ils arrivèrent à la maison, ils virent les voisins en deuil entrer dans la maison.
Saint Panagis lisait la liturgie dans l'église de la Vierge de Typaldaton. Une nuit, il y avait un homme malade qui avait un fort désir de recevoir la Sainte Communion, alors il envoya un rapport pour apporter le Père Basias vers lui de manière à recevoir les saints dons. Sur le chemin, alors que personne n'avait encore rapporté le fait au Père Basias, ce dernier se rendit chez l'homme malade, en tenant les Saints Dons. Là, le parent du malade était dans l'émerveillement que Père Basias puisse venir à ce moment.
Un jour, un homme mangeait des sardines dans une taverne à Lixouri un mercredi, qui est traditionnellement considéré comme jour de jeûne. Père Basias vint à lui dans la taverne et lui dit : "Pour tous les péchés que vous commettez, aujourd'hui mercredi, vous avez choisi de manger des sardines". Père Basias jeta ensuite les sardines au loin.
M. Fonteinos Mourelatos, se rendit à Lixouri pour acheter quelques poissons avec d'autres villageois. Alors que le pêcheur emballait le poisson avec lui, il trouva une occasion de voler un peu de poisson et les cacha dans son mouchoir, les mélangeant avec les autres. Quand ils partirent, il dit aux autres que son poisson sentait mauvais, mais les autres lui répondirent que les leurs avaient une odeur agréable. Au point, ils rencontrèrent le Père Basias. Par respect, comme il était de coutume, tout le monde montra les poissons péchés. Père Basias dit à Foteinos de démêler son mouchoir parce que son poisson sentait, et il se mit à enlever les poissons qui avaient été volés. Il lui dit alors que les poissons qui avaient été volés étaient ceux qui sentaient mauvais, tandis que les autres étaient bons. Cela permit à Foteinos de se repentir, et d'augmenter aussi sa foi.
Un jour, tout en restant dans la maison de son cousin John Geroulanos, une pauvre femme vint à la maison à la recherche d'un peu de nourriture à manger pour ses enfants, tandis que le père Basias était absent. Ils lui donnèrent des restes, mais pas la nourriture fraîchement préparée, car ils attendaient des invités ce jour-là. Quand le père Basias arriva chez son cousin, il ôta ses chaussettes et les jeta dans la nourriture nouvellement cuite, demandant :" Pourquoi n'avez-vous pas donné de la nourriture fraîche pour la mère et ses enfants ?". La peur et la honte sont venus sur ménage, et après avoir demandé pardon, ils firent en sorte que cela ne se reproduise plus jamais.
Pendant un certain temps, saint Panagis fut confiné dans son lit, et reçut la visite du nouveau métropolite de Céphalonie, Germanos Kalligas, qu'il informa qu'il allait devenir Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce. Cela arriva comme il l'avait prédit.
Il y avait un grand débat dans ces années dans les milieux théologiques et ecclésiastiques quant à savoir si l'homme était composé de deux propriétés (corps et âme) ou trois propriétés (corps, âme et esprit). Apostolos Makrakis avait proposé la théorie que l'homme est composée de trois propriétés. L'Archimandrite Eusèbe Matthopoulos, fondateur de la Fraternité Zoe, se demandait si cela était vrai, cela divisant la pensée théologique de la Grèce. Un jour, le Père Eusèbe se rendit en Céphalonie, arriva à Lixouri prêcher et rencontrer le célèbre aîné Saint Panagis. Comme il se promenait dans Lixouri, il remarqua une personne ascétique marchant rapidement vers lui, et sans le saluer qui lui dit : "Deux, deux, non pas trois". Disant cela, il s'en alla rapidement. Ces quelques mots avaient une impression saisissante sur le Père Eusèbe, qu'il interpréta joyeusement sur le nombre de propriétés propres à l'homme. Que l'homme était composé d'un corps, et l'âme seule, l'esprit étant simplement une propriété de l'âme selon l'anthropologie patristique correcte de l'Eglise Orthodoxe. Réalisant que la Céphalonie avait un vrai serviteur de Dieu, le Père Eusèbe parla en louanges de saint Panagis tout le long de sa vie.
La soeur de Vasilios Papadatos, était morte pendant qu'il servait l'armée, et il l'aimait beaucoup. Dans ses rêves, il vit sa soeur qui lui dit qu'elle avait été enterrée à tort vivante. Quand il revint de ses fonctions militaires, il voulut creuser sa tombe, mais il fut arrêté par les autorités. Troublé, il rechercha les conseils du Père Basias. Paralysé à cette époque, le soldat entra dans sa chambre, et avant qu'il puisse parler, le saint lui dit : "Soyez en paix mon enfant, votre soeur était morte quand ils l'ont enterrée". Ainsi, Vasilios cru saint Panagis et était en paix.
Dionysakis Razis avait un enfant qui vivait à Odessa en Russie, nommé Gerasimos. Mais ses parents étaient inquiets car ils n'avaient plus de nouvelles. Un jour, Dionysakis alla à l'église et s'est assis avec des pensées profondes concernant le bien-être de son enfant. A ce moment, le Père Basias entra dans l'église tenant dans sa main droite un morceau de feuille de basilic avec laquelle il frappa le front de Dionysakis, en disant : "Lettre le 1er Octobre". En entendant cela, Dionysakis a été rempli de joie, parce qu'il croyait beaucoup en Père Basias, et le tenait hautement en honneur et respect. Lorsque le 1er octobre arriva, Dionysakis alla plusieurs fois au bureau de poste pour recevoir la lettre promise, mais il n'y avait rien. Au cours du dîner, son épouse a commencé à se moquer de sa foi aveugle et totale en Père Basias. Mais à 22h, on a frappé à la porte et M. Sklavos était venu d'Odessa avec une lettre de Gerasimos, en disant : "Dionysaki, vous avez une lettre de Gerasimo, je suis venu vous voir en premier, car je dois me précipiter ensuite à Spartia voir ma mère que je n'ai pas vue depuis des années". Madame Razis n'a ensuite jamais douté de nouveau du Père Basias.
Père Basias avait un assistant qui était âgé d'environ 14 ans ou 15 ans. Un jour, une famille a approché le garçon lui demandant de faire venir Père Basias à leur domicile de façon à lire des prières pour un membre malade de leur famille, dans l'espoir de le guérir. Le garçon le fit, et aida le Père Basias à nouer ses lacets. Quand il réussit à lacer ses chaussures, ils partirent pour la maison de la personne malade, mais sur le chemin, le Père Basias dit :"L'endroit où nous allons a un lit pourri", ce que signifiait que la personne malade était morte. Et lorsqu'ils arrivèrent à la maison, ils virent les voisins en deuil entrer dans la maison.
Saint Panagis lisait la liturgie dans l'église de la Vierge de Typaldaton. Une nuit, il y avait un homme malade qui avait un fort désir de recevoir la Sainte Communion, alors il envoya un rapport pour apporter le Père Basias vers lui de manière à recevoir les saints dons. Sur le chemin, alors que personne n'avait encore rapporté le fait au Père Basias, ce dernier se rendit chez l'homme malade, en tenant les Saints Dons. Là, le parent du malade était dans l'émerveillement que Père Basias puisse venir à ce moment.
Un jour, un homme mangeait des sardines dans une taverne à Lixouri un mercredi, qui est traditionnellement considéré comme jour de jeûne. Père Basias vint à lui dans la taverne et lui dit : "Pour tous les péchés que vous commettez, aujourd'hui mercredi, vous avez choisi de manger des sardines". Père Basias jeta ensuite les sardines au loin.
M. Fonteinos Mourelatos, se rendit à Lixouri pour acheter quelques poissons avec d'autres villageois. Alors que le pêcheur emballait le poisson avec lui, il trouva une occasion de voler un peu de poisson et les cacha dans son mouchoir, les mélangeant avec les autres. Quand ils partirent, il dit aux autres que son poisson sentait mauvais, mais les autres lui répondirent que les leurs avaient une odeur agréable. Au point, ils rencontrèrent le Père Basias. Par respect, comme il était de coutume, tout le monde montra les poissons péchés. Père Basias dit à Foteinos de démêler son mouchoir parce que son poisson sentait, et il se mit à enlever les poissons qui avaient été volés. Il lui dit alors que les poissons qui avaient été volés étaient ceux qui sentaient mauvais, tandis que les autres étaient bons. Cela permit à Foteinos de se repentir, et d'augmenter aussi sa foi.
Un jour, tout en restant dans la maison de son cousin John Geroulanos, une pauvre femme vint à la maison à la recherche d'un peu de nourriture à manger pour ses enfants, tandis que le père Basias était absent. Ils lui donnèrent des restes, mais pas la nourriture fraîchement préparée, car ils attendaient des invités ce jour-là. Quand le père Basias arriva chez son cousin, il ôta ses chaussettes et les jeta dans la nourriture nouvellement cuite, demandant :" Pourquoi n'avez-vous pas donné de la nourriture fraîche pour la mère et ses enfants ?". La peur et la honte sont venus sur ménage, et après avoir demandé pardon, ils firent en sorte que cela ne se reproduise plus jamais.
Extrait de Mystagogy,
de John Sanidopoulos,
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