La Vierge Marie et le Démon, partie 2 : Les apparitions à Lourdes
Notre propos n'est pas d'en donner une liste exhaustive qui ferait l'objet d'un gros volume. Rappelons simplement quelques faits. Lors des apparitions de Lourdes le 19 février 1858, des clameurs étranges et insolites se firent entendre. On eut dit les vociférations d'une foule en tumulte, et on entendait des mots proférés comme une menace : sauve toi ! sauve toi ! Le 15 avril 1858, le maire de Lourdes fit un rapport au sous préfet sur des visionnaires autres que Bernadette Soubirous.
Trois filles à la Grotte affirmèrent que la Vierge leur était apparue. L'une d'elles fit une déposition adressée à l'évêque. Les visionnaires vont bientôt passer de trois à cinq, relatant l'apparition d'une silhouette lumineuse sur une pierre blanche, en réalité un bloc de marbre...
Il faut noter ce détail fort étrange, car sur cette pierre blanche, les populations locales rendaient un culte dans l'antiquité à la déesse Bellissama, sorte d'Astartée importée par les navigateurs phéniciens, et dont le nom n'était que la déformation féminisée de Baal Samin, le "maître des cieux", et dont il n'est pas exclu de penser qu'il fut un démon (Annagramme de Massabielle).
Monseigneur Auguste Saudreau expliquera que certaines divinités auxquelles on vouait un culte dans l'antiquité, étaient en fait des démons. Les voyantes avaient pénétré dans un couloir au fond de la grotte en montant sur l'autel. Une exploration est entreprise, et une jeune fille, Joséphine Albario, se met bientôt à s'agiter et à pleurer, à gémir. Elle prétend avoir vu la Vierge et l'enfant Jésus accompagnés d'un homme avec une longue barbe. Cette vision va la hanter jusque dans son sommeil.
Le 18 avril, c'est la propre servante du maire qui est prise de convulsions parce qu'elle prétend avoir vu "quelque chose". Une visionnaire, Joséphine Albario, va connaître une extase de trois quarts d'heure suivie d"agitation incontrôlée, de crises de larmes. Durant les extases, les voyantes sont prises de secousses. Selon le Père Chenesseau, c'est un signe de possession diabolique.
On peut penser que tous ces phénomènes qui abusèrent le clergé lui-même, étaient destinés à discréditer les apparitions à Bernadette, et avaient une origine démoniaque.. Ces manifestations tournèrent au grotesque, et on vit des enfants auxquels la Vierge était censée se manifester, se livrer à d'horribles grimaces.
A suivre...
Merci à Monsieur Kraiplin, dont le site est aujourd'hui disparu, et dont j'ai eu la bonne idée d'en conserver des textes sur papier dans mes archives, avant qu'elles ne disparaissent à leur tour !! Nous devons transmettre les textes et enseignements de valeur, de génération en génération, pour qu'ils ne meurent pas..
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