Les Saints d'Optina (1) Saint Joseph d'Optina : Vie et miracles (1837 +1911)
Le 2 novembre 1837, un fils est né dans la famille du chef du village Yefim Litovkin et de son épouse Maria. Au saint baptême, le garçon s'appelait Ivan.
Un peu plus grand, lors d'un incendie, lorsque le feu s'est rapidement propagé d'une maison de village à une autre, le petit Ivan, craignant que le feu ne détruise leur nouvelle maison, a prié en tendant les mains vers l'église, non loin de leur maison: "Reine du ciel ! Laisse-nous notre maison parce qu'elle est tout nouvelle ! "
Par la prière de l'enfant, la maison de Litovkin a survécu, tandis que toutes les maisons autour d'elle ont brûlé.
Ivan a perdu son père et sa mère tôt. Un orphelin de onze ans a été contraint de gagner son pain quotidien, en travaillant dans une taverne, dans une épicerie, accompagné de charrettes de marchandises. Une vie difficile n'a pas endurci Ivan, son âme pure a toujours cherché une vie spirituelle, il a trouvé du réconfort dans la prière.
Dans sa petite enfance, dans une vision merveilleuse, la Reine du Ciel lui est apparue, le garçon a été tellement frappé par la beauté de la Vierge et le rayonnement extraordinaire autour d'elle qu'il a perdu la raison. Dans les moments difficiles, il s'est rappelé cette vision merveilleuse.
En 1861, Ivan a reçu une lettre de sa sœur Alexandra, qui avait alors reçu une tonsure avec le nom de Leonida dans le monastère de Borisov. Elle a conseillé à son frère d'aller dans le désert d'Optina, chez les anciens.
En mars 1861, avec la bénédiction de l'ancien Ambroise, Ivan est admis au saint monastère.
Selon la coutume Optinsky, chaque novice devait travailler dur au réfectoire. Plus tard, le novice a été identifié comme un détenteur de cellule de l'aîné Ambrose. Le moine se réjouit de l'occasion d'être près du vieil homme perspicace, mais le flot incessant de visiteurs le lassa. Privé de tranquillité d'esprit, il décide de partir lentement pour le saint Mont Athos. Le visionnaire aîné Ambrose a pris conscience de l'embarras de l'homme de cellule. Une fois, frère Ambrose a dit: "Frère Ivan, c'est mieux avec nous qu'à Athos, restez avec nous." La prévoyance du vieil homme étonna tellement le jeune novice qu'il ne songea plus à partir.
Il a souffert de nombreuses peines et difficultés dans le monastère. Pendant des années, il n'a même pas eu son propre endroit où il pouvait prendre sa retraite, se détendre. Souvent, nous devions dormir dans la salle de réception, où jusque tard dans la nuit, il y avait beaucoup de visiteurs, et à une heure du matin, il fallait déjà se précipiter vers les matines ... Les tests tempéraient l'âme de l'ascète. En 1872, il a été tonsuré dans un manteau avec le nom de Joseph, en 1877, il a été ordonné diadème et le 1er octobre 1884, lors d'une liturgie en l'honneur de l'inauguration du monastère des femmes Shamordinsky, le père Joseph a été ordonné hiéromoine. À ce moment-là, il était déjà le surveillant principal du vieil homme Ambrose. Le père Joseph, silencieux, sérieux, extrêmement modeste, allait voir les visiteurs, écoutait attentivement, et transmettait la réponse du vieil homme, sans rien ajouter de lui-même.
En 1888, le Hiéromoine Joseph attrapa un mauvais rhume et tomba malade. Il a été emmené à l'hôpital et le 14 février, avec la bénédiction de l'aîné Ambrose. Grâce aux prières de l'ancien Ambroie, la maladie mortelle a reculé. En 1890, frère Ambrose, partant pour le couvent de Shamordinsky, n'a pas pour la première fois pris avec lui un assistant fidèle.
"Vous devez rester ici, vous avez besoin ici", lui dit le vieil homme. 1891 était la dernière année de la vie du vieil homme Ambrose.
Frère Joseph a succombé aux devoirs d'un ermite, confesseur de la fraternité Optina et des sœurs Shamordin.
Les miracles de Frère Joseph
Frère Joseph avait un jeûne strict, dormait très peu, portait des vêtements vieux et pauvres. Il a obtenu la plénitude des dons spirituels du Seigneur, et beaucoup ont expérimenté de la perspicacité et de la guérison. De nombreux croyants qui se sont tournés vers lui pour obtenir des conseils ont été étonnés de sa capacité à exprimer en quelques mots la chose la plus importante, à savoir à instruire et à réconforter. Les récits de la puissance de sa prière bénie ont conduit au monastère des affligés, en quête de guérison et de réconfort.
Une fois qu'une femme gravement malade a été amenée au vieil homme, il l'a acceptée, l'a écoutée et, lui donnant son chapelet dans ses mains, est allé dans la chambre en disant: «Attendez». Et quand il est parti, elle a complètement oublié sa maladie.
Et quand une autre femme malade s'est tournée vers lui pour obtenir de l'aide (une tumeur des glandes parotides ne lui a même pas permis de tourner le cou), le vieil homme a conseillé de faire un service de prière devant l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu. Grâce aux prières de Joseph, le patient a été complètement guéri.
Joseph a été confesseur des frères pendant douze ans. Au fil des ans, s'affaiblissant physiquement, le vieil homme grandit spirituellement, pendant la prière il se transformait. Voici ce que son fils spirituel, le père Pavel, a raconté à propos de la lueur incroyable autour du vieil homme:
- En 1907, j'ai visité Optina Pustyn pour la première fois ... Après avoir demandé le chemin du monastère, et là, dans la cellule de Joseph, je suis finalement arrivé à l'accueil de la cabane ... Quand je suis arrivé, il n'y avait qu'un seul visiteur - un fonctionnaire de Saint-Pétersbourg .
J'ai présenté le fonctionnaire au frère Joseph. L'officier est resté environ trois minutes et est revenu, et a vu des morceaux de lumière inhabituelle qui ont volé de sa tête, et il était excité, les larmes aux yeux, et m'a dit que ce matin, ils avaient transporté hors du monastère l'image miraculeuse de la Mère de Dieu "Kaluga. Le père est sorti de la cabane et a prié. Puis lui et d'autres ont vu des rayons de lumière qui divergeaient dans toutes les directions de la personne qui priait. Quelques minutes plus tard, ils m'ont appelé chez un vieil homme ...
J'ai vu un vieil homme, épuisé par un exploit et un jeûne continus, se lever à peine de son poêle ... nous avons dit bonjour, et un instant plus tard j'ai vu une lumière inhabituelle autour de sa tête d'un quart et demi de hauteur, ainsi qu'un large faisceau de lumière tombant sur lui d'en haut, comme un plafond d'une cellule écarté. Un rayon de lumière est tombé du ciel et était exactement le même que la lumière autour de la tête, le visage de l'aîné est devenu gracieux et il a souri ... Lui, dans son humilité et sa douceur chrétiennes les plus profondes - ce sont les qualités distinctives du vieil homme - il se lève et attend patiemment Je ne peux pas rompre avec cette vision complètement incompréhensible pour moi ... La lumière que j'ai vue au-dessus du vieil homme ne ressemble à aucune des sources terrestres ... Je n'ai rien vu de tel dans la nature. Je m'explique cette vision par le fait que le vieil homme était dans une forte humeur de prière,
Joseph s'est rendu auprès du Seigneur les 9 et 22 mai 1911.
Conseils du révérend Joseph :
- Les peines sont notre chemin, nous irons jusqu'à ce que nous atteignions la patrie d'éternité qui nous est assignée. Nous augmentons nous-mêmes nos peines lorsque nous commençons à nous plaindre.
- Celui qui a vaincu les passions et acquis la raison spirituelle, sans formation de l'extérieur, a accès au cœur de chacun.
- Une règle imposée est toujours difficile, et la faire avec humilité est encore plus difficile.
- Ce qui est acquis par le travail est utile.
- Si vous voyez l'erreur de votre voisin, que vous voudriez corriger, si elle viole votre tranquillité d'esprit et vous agace, alors vous péchez aussi et, par conséquent, ne corrigez pas l'erreur avec une erreur - elle est corrigée par la douceur.
- Ce qui est facile pour le corps n'est pas bon pour l'âme, et ce qui est bon pour l'âme est difficile pour le corps.
- Vous demandez: "Comment faire pour se considérer comme rien ?" Des pensées d'arrogance viennent, et il est impossible qu'elles ne viennent pas. Mais ils doivent affronter les pensées de l'humble sagesse. Comme vous le faites, en vous souvenant de vos péchés et de diverses lacunes. Continuez donc à faire cela et rappelez-vous toujours que toute notre vie terrestre doit avoir lieu dans la lutte contre le mal. En plus d'examiner vos lacunes, vous pouvez aussi philosopher si humblement: "Je n'ai rien de bon ... Mon corps n'est pas le mien, il a été créé par Dieu dans le ventre de ma mère. L'âme m'a été donnée par le Seigneur. Par conséquent, toutes les capacités spirituelles et physiques sont les dons de Dieu "Et ma propriété n'est que mes innombrables péchés, avec lesquels je mettais quotidiennement en colère le Seigneur Miséricordieux. Pourquoi dois-je être fier et fier après cela ? Rien." Et avec de telles pensées, demandez dans la prière la miséricorde du Seigneur. Dans toutes les trépidations pécheresses, une guérison est la repentance sincère et l'humilité.
Révérend Joseph d'Optina, priez Dieu pour nous!
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