Saint Savva d'Optina : La fierté, comment la reconnaître ?




A la question, "comment reconnaître sa fierté ?", Jacob, archevêque de Nijni Novgorod, écrit ce qui suit : "Pour comprendre, ressentez le, remarquez ce que vous ressentirez lorsque votre entourage fera quelque chose de différent du vôtre, contrairement à votre volonté. Si, tout d'abord, vous naissez non pas l'idée de corriger docilement l'erreur commise par les autres, mais le mécontentement et la colère, alors sachez que vous êtes fier profondément. Si même le moindre échec dans vos affaires vous attriste et vous rend ennuyé et pesant, de sorte que la pensée de la Providence de Dieu, participant à nos affaires, ne vous amuse pas, sachez alors que vous êtes aussi profondément fier. Si vous êtes chaud pour vos propres besoins et froid pour les besoins des autres, sachez que vous êtes fier encore de manière profonde. Si à la vue du dysfonctionnement des autres, au moins de vos ennemis, vous vous amusez, c'est le cas aussi. Si des remarques humbles sur vos lacunes vous insultent et que les louanges sur des vertus sans précédent sont agréables, délicieuses pour vous, sachez aussi que vous êtes profondément fier.

Que peut-on ajouter à ces attributs pour reconnaître la fierté de soi ? Est ce seulement que si la peur attaque une personne, c'est aussi un signe de fierté. Saint Jean Climaque en parle ainsi : "Une âme fière est esclave de la peur ; se confiant en elle-même, elle a peur du faible bruit des créatures et des ombres, elles-mêmes. Les craintifs perdent souvent la tête et en toute justice. Car avec justice, le Seigneur laisse les orgueilleux enseigner aux autres à ne pas monter."


Et il écrit également : "L'image d'une fierté extrême consiste dans le fait qu'un  homme pour la gloire, montre hypocritement des vertus qui ne sont pas en lui."


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