Saint Savva d'Optina : Sympômes et développement de la maladie (fierté)
Symptômes de vanité : soir d'éloge, impatience des convictions, admonestations et reproches ; suspicion, rancune, condamnation d'autrui, difficultés à demander pardon, recherche de voies faciles ; jeu constant, comme sur scène, en présence d'étrangers, pour se montrer pieux, en cachant soigneusement ses passions et ses vices.
Une personne cesse de voir ses péchés, ne remarque pas ses défauts, commence à minimiser (réduire) sa culpabilité ou même à la nier, et parfois même à l'ajouter aux autres. Mais ses connaissances, son expérience, ses capacités et ses vertus commencent à exagérer et à surestimer. Au fur et à mesure que la maladie se développe, dans son opinion sur lui-même, il grandit, digne de gloire. Par conséquent, cette maladie est appelée "illusions de grandeur".
Dans cet état, une personne non seulement condamne les autres, mais commence même à les mépriser et à les a abhorrer, et même à leur faire du mal. Dieu nous sauve de ça !
Et quand il semble au patient que personne ne le comprend, personne ne l'aime, et que tout le monde le poursuit et veut lui faire du mal, alors cette maladie est appelée une maladie de persécution. Les délires de grandeur et les délires de persécution sont les formes les plus courantes de maladie mentale. Ces maladies sont associées à une augmentation de la conscience de soi, de l'estime de soi, lorsqu'une estime de soi exagérée provoque le mépris et l'hostilité envers les gens.
L'homme fier est toujours insatisfait des gens qui l'entourent et des conditions de sa vie, c'est pourquoi il arrive parfois au désespoir, au blasphème, aux charmes et parfois au suicide. Au stade initial, la fierté est difficile à reconnaître. Seul un confesseur ou un psychologue expérimenté peut déterminer avec précision l'origine de cette passion.
La personne se comporte normalement, mais l'oeil expérimenté voit en lui le début de la maladie. Un homme est content de lui. Il est de bonne humeur. Il chante, sourit, rit même souvent et rit parfois sans raison ; fait diverses astuces pour attirer l'attention des personnes présentes ; il aime beaucoup parler, et dans sa conversation, un "je" dans fin est entendu, mais il suffit d'un mot désapprobateur, son humeur change radicalement et il devient léthargique, et de louanges il fleurit à nouveau comme une rose de mai, et commence à papillonner comme un papillon de nuit. Mais en général, à ce stade, son humeur reste lumineuse.
De plus, si la personne ne prend pas conscience de son état, ne se repent pas et ne se corrige pas, la maladie se développe et s'aggrave. Sa confiance en elle trop forte, passe rapidement dans la passion du commandement, et elle commence à disposer de l'attention de quelqu'un d'autre, du temps et des forces d'autrui à sa discrétion. Elle devient impudente et imprudente ; elle entreprend tout, intervient en tout, même dans les familles des autres.
A ce stade, l'humeur d'une personne fière se gâte, car elle rencontre souvent le rejet des autres. Progressivement, elle devient de plus en plus irritable, têtue, grincheuse, intolérable pour tout le monde. Naturellement, on commence à l'éviter, mais elle est convaincue de son innocence, et croit que personne ne veut la comprendre, alors elle rompt avec tout le monde. La colère et la haine, le mépris et l'arrogance, s'installent et s'affirment en son coeur. L'âme devient sombre et froide, l'esprit est obscurci et la personne abandonne toute obéissance. Son objectif est de mener sa ligne, de la honte, d'impressionner les autres et de prouver sa "justesse". Ce sont des gens fiers qui crééent des schismes et des hérésies.
A l'étape suivante du développement de la maladie, une personne rompt avec Dieu. Tout ce qu'elle a, y compris les capacités et certaines vertus, elle se les attribue. Elle est sûr de pouvoir organiser sa vie sans assistance et d'acquérir tout ce dont elle a besoin pour la vie. Elle se sent un héros même en mauvaise santé. Exaltée par sa sagesse, son savoir et fière de tout ce qu'elle possède. Sa prière devient froide, puis elle cesse de prier. Son état d'esprit devient inexprimablement sombre et sans espoir, mais en même temps, elle est convaincue de la justesse de son chemin et avec hâte continue d'aller à sa perte....
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