Saint Dionysus : le mystère du baptême

En mourant au péché dans le baptême, on pourrait dire que l'on partage mystiquement la mort du Christ lui-même. Il faut observer de manière appropriée, comment les symboles véhiculent le sacré. Pour nous, la  mort n'est pas, comme les autres l'imaginent, une destruction complète de l'être.

Elle est plutôt la séparation de deux parties qui avaient été liées ensemble.  Elle apporte l'âme dans ce qui pour nous est un royaume invisible. Le corps devient alors sans forme. Le corps est caché dans la terre et subit un changement de forme corporel et est retiré de son apparence humaine.

Cette leçon symbolique conduit donc saintement celui qui est baptisé dans le mystère de l'immersion, aussi loin que l'imitation de Dieu est possible aux hommes, dans la mort divine de celui qui fut trois jours et trois nuits dans sa tombe, en Christ, qui selon la tradition mystérieuse et cachée de l'Ecriture, le prince de ce monde ne put rien contre lui.

Son courage et sa ressemblance avec Dieu, sa confiance ferme en Lui, le rendent indifférent aux choses contraires. Le trouble n'est pas, la Lumière brille à travers toute la vie.

Extrait  de Theodorakis/orthodoxquotes.html
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