En octobre 1913, le chef d'état-major de notre armée Victor Dousmanis, fut envoyé avec une escorte de deux soldats et son neveu dans un monastère, qui était enfermé dans un hôpital psychiatrique depuis quelque temps ; Il y avait une lettre de recommandation pour les moines : "Nous n'avons eu aucune amélioration de son état psychique, nous avons tout essayé ce que la science actuelle nous permet en la matière. Nous avons donc décidé de l'envoyer à vos lieux saints, et nous vous demandons s'il vous plaît de le rendre fort spirituellement. Afin que, par vos prières, Dieu aie pitié de lui, et lui fera du bien." Nous l'avons donc accepté au monastère.
Les soldats l'avaient amené un peu attaché, en nous disant de faire attention, parce qu'il avait fait des tentatives de fugue. Il fut amené dans une chambre de l'auberge avec des fenêtres grillagées. Les moines y allaient lire des prières et des exorcismes. Il se comportait tranquillement. Mais parfois, il criait et blasphémait étrangement. Il devenait si violent, qu'on dû l'attacher avec de solides noeuds marins, mais à chaque fois, il se déliait.
Animé par l'esprit démoniaque, il arrivait à lire les péchés non avoués. Il révéla les péchés des hôtes du monastère.
Pendant la veillée de la fête des Archanges, après avoir reçu des instructions de l'Ancien, on l'amena à l'église et tout le monde pria pour que Dieu ait pitié de lui. Ainsi que les saints Archanges, pour qu'ils le libèrent des mailles de Satan. Au cours de la litanie, le prêtre s'exprimait, et une voix sortit du possédé comme un rugissement incohérent. Pendant les louanges, nous l'avons emmené pour vénérer l'icône des Saints Archanges, et quand nous l'avons ramené à sa place, il semblait inquiet.
Il s'enfuyait, et nous avons couru. Mais, à courte distance de lui, se trouvait des représentations hagiographiques des saints Archanges. Il s'arrêta immédiatement, immobile. Nous lui avons demandé : "Que t'arrive-t-il ?"... Il nous dit !"Rien ne m'arrive, seulement les saints Archanges me font du bien". Et après avoir fait son signe de croix, il embrassa les icônes.
Nous lui avons apporté joie et délivrance dans l'église. A table, pour manger, il était calme, sain d'esprit, et il n'avait rien de sauvage comme auparavant.
Il est resté encore trois ou quatre jours, puis monta à bord du bateau à vapeur, en demandant du capitaine d'appeler son oncle général de l'armée au Pirée, qui l'avait amené ici, pour qu'il le reçoive. Après quelques jours, nous avons reçu une lettre de remerciement du général.
Par Gabriel de Dionysou
Extrait de
et
daimonologia.org /2016/11/the-healing-of-possessed-boy-by.html
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