Les salafistes disent qu'ils puisent leur inspiration dans les trois premières générations des disciples de Mahomet, ou "pieux ancêtres". Ceci dit, il n'y a aucune preuve historique de liens entre eux.
Son idéologie est de caractère moderne, et reste associée au terrorisme d'Al Qaïda et aux postulats meurtriers de l'Etat Islamique. Selon l'étude, les salafistes rejettent la société occidentale en faveur de l'Islam pur, et à tuer "infidèles" ou "chrétiens". C'est l'une de leurs pseudo vertus.
L'étude n'a pas permis d'évaluer le nombre de fanatiques présents en Suède, mais elle montre qu'ils ont évolué et se sont renforcés, en particulier au cours de la dernière décennie, dans plusieurs villes et villages. Les salafistes prônent la ségrégation sexuelle, exigent que les femmes portent un voile islamique pour limiter la tentation sexuelle, restreignent le rôle des femmes dans la sphère publique, et s'opposent catégoriquement à l'écoute de la musique et de certaines activités sportives.
Camion piégé à Stockholm, le 17 avril 2007
En un mot, ils remplacent les réalisations anti-chrétiennes plus anarchiques LGBT (gays, lesbiennes, transgenres, bisexuels), par un délire opposé au christianisme aussi, mais en beaucoup plus féroce. Entre les deux, le Christianisme est écartelé. De nombreux musulmans salafistes enseignent de ne pas se faire des amis avec les Suédois, se référant à eux comme "kufr", ou "infidèle", comparable en matière de droits à un porc, la viande impure animale, selon le Coran.
Le prédicateur salafiste Anas Khalifa a souligné : Cela signifie que si vous rencontrez un chrétien ou un juif, vous le détestez au nom d'Allah. Vous ressentez de la haine parce qu'il ne croit pas en Allah. Tu veux du fond de l'âme qu'il aime Allah".
Les salafistes ont divisé la Suède géographiquement. Selon l'étude, ils divisent ainsi le pays en da'wa (mission). Il y a un plan de conquête.
A Boras, les enfants musulmans ne boivent pas d'eau de l'école, ou ne peignent pas à l'aquarelle, car ils disent que l'eau est "chrétienne". La police a déclaré que ces enfants ont dit à leurs camarades de classe qu'ils leur couperaient la gorge et montreraient des décapitations sur leurs téléphones portables. Il y a des cas où des adolescents arrivent à la fin d'une journée à l'école pour se laver après avoir interagi avec une société non musulmane. Un agent de santé a souligné : "Il existe un réseau qui contrôle les femmes afin de ne pas les laisser seules avec les agents de santé. Beaucoup de femmes vivent dans une situation pire que dans leur pays d'origine".
A Vasteras, l'influence religieuse se mêle au crime. Si une groupe entre dans une épicerie et que la femme ne porte pas de voile, ils obtiennent ce qu'ils veulent sans payer, appelant la caissière de "putain de suédoise", et lui crache dessus, a déclaré un officier de police cité par l'étude. Les Syriens et les Kurdes, les commerçants et les restaurants sont harcelés en dépit du fait que leur religion n'est pas l'Islam.
A Goteborg, les salafistes ont empêché les musulmans de voter lors des élections, déclarant : "Le jour du jugement, vous serez responsable de tout ce que les politiciens stupides doivent voter". A un bureau de vote, ils ont brandi le drapeau de l'Etat islamique, a témoigné un fonctionnaire local.
Sur les 300 musulmans suédois radicaux qui se sont enrôlés dans l'Etat Islamique en Syrie et en Irak, près d'un tiers ont quitté Goteborg. Said Regeah, un prédicateur canadien d'origine somalienne, s'exprimant à la mosquée salafiste de Bellevue à Goteborg, a attiré l'attention sur l'importance d'être né "pur", et que seuls les musulmans sont purs.
Des établissements appartenant à des non-musulmans ont été vandalisés avec des graffitis en faveur de l'Etat Islamique, et les propriétaires ont été menacés de décapitation. L'emploi dans un restaurant musulman est généralement refusé à toute personne non musulmane.
Et comme la société suédoise craint les représailles des radicaux, cela n'aide pas les musulmans sans éducation. Dans la capitale Stockholm, les djihadistes salafistes peuvent compter jusqu'à 150 personnes concentrées dans le quartier de Jarva, l'une des zones "interdites" de Stockholm. Là, ils contrôlent avec les délinquants ordinaires, les réseaux du crime organisé, et terrorisent les habitants. Une femme a souligné que les salafistes dominent les entreprises et les mosquées installées dans les sous-sols et les associations culturelles. Selon elle, les Suédois n'ont aucune idée de l'ampleur de l'influence de l'Islam politique dans les banlieues. Les prédicateurs demandent aux femmes de ne pas signaler aux autorités les maris qui les abusent. Les lois suédoises ne sont pas appliquées dans les banlieues.
Il semble, tout comme dans le reste de l'Europe, y avoir un aveuglement, délibéré ou non, lié au terrorisme djihadiste, qui pour les autorités semble mineur. Ils affirment que les attentats terroristes découlent d'une maladie mentale, et non de l'Islam.
Les autorités scolaires suédoises ont déclaré ne pas savoir comment agir lorsque les enfants veulent manger et boire pendant le ramadan, car les parents leur ont demandé de jeûner.
L'étude est la première en Suède à reconnaître enfin qu'il y a un problème. Mais le gouvernement et les dirigeants politiques refusent de voir la réalité. Si tel est le cas, l'étude aura été vaine, conclut Judith Bergman, avocate et analyste politique, auteur de la revue du Gatestone Institute.
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