Vie des saints d'Optina (8) : Saint Kuksha d'Odessa (1895 +1964)



La sainteté n'est pas seulement la justice pour laquelle les justes sont honorés de la jouissance de la félicité dans le Royaume de Dieu, mais une telle hauteur de justice que les gens sont tellement remplis de la grâce de Dieu qu'elle coule d'eux pour ceux qui s'associent avec eux. Grande est leur félicité qui vient de voir la gloire Divine. Étant pleins d'amour pour les gens, issus de l'amour pour Dieu, ils sont sensibles aux besoins humains et à leurs prières, et sont également des représentants d'eux devant Dieu." (Bienheureux Jean (Maximovich).

Saint Kuksha (Kosma Velichko) est né le 12/25 janvier 1875 dans le village d'Arbuzinka, district de Kherson, province de Nikolaev, dans une grande famille de pieux parents Kirill et Kharitina. Dans sa jeunesse, sa mère rêvait de devenir religieuse, mais sur l'insistance de ses parents, elle s'est mariée. KHaritina a prié Dieu avec ferveur, demandant qu'un de ses enfants puisse travailler dans un rang monastique. Par la grâce de Dieu, le plus jeune fils, Cosma, s'est précipité vers Dieu de toute son âme depuis l'enfance, dès son jeune âge il est tombé amoureux de la prière et de la solitude, dans son temps libre, il lisait le Saint Evangile.

En 1896, Cosma, recevant une bénédiction parentale, il se retira sur le saint Mont Athos, où il fut accepté comme novice au monastère russe du Grand Saint Martyr Panteleimon.

En 1897, Cosma, recevant la bénédiction de l'abbé du monastère, fait un pèlerinage en Terre Sainte. Dans l'Église de la Résurrection du Christ, un événement significatif s'est produit : Sur Kosma, selon la providence de Dieu, la lampe du milieu a été renversée. Tous les croyants voulaient se oindre avec l'huile des lampes qui brûlaient au Saint-Sépulcre, les gens ont entouré le garçon et ont rassemblé les mains avec l'huile coulant sur ses vêtements, l'ont oint avec révérence.

Melchisedek le saint ascète

Un an après son retour de Jérusalem à Athos, il a eu la chance de visiter à nouveau la Terre Sainte, et le Saint-Sépulcre. Bientôt, le novice de Cosmas a été tonsuré avec le nom Rassofor Constantine, et le 23 mars 1904 - en tant que moine, et nommé Xenophon. Selon la providence de Dieu, le jeune homme a dû apprendre les bases de la vie monastique pendant 16 ans dans le monastère de Saint-Grand Martyr Panteleimon, sous la direction du mentor spirituel Elder Melchizedek, qui travaillait comme ermite dans les montagnes. Par la suite, l'ascète a rappelé: "Jusqu'à minuit dans l'obéissance, et à 1 heure du matin, il s'est enfui dans le désert vers le vieil homme Melchisédek pour apprendre à prier."

Sous sa sage nourriture, le moine Xénophon a pu acquérir toutes les vertus monastiques et exceller dans le travail spirituel. Malgré le fait que Xénophon était un homme extérieurement illettré, il savait à peine lire et écrire, il connaissait le saint Évangile et le Psautier, il effectuait le service religieux comme un souvenir, sans jamais se tromper.


Apparition du Christ

En 1913, les autorités grecques ont exigé le départ de nombreux moines russes d'Athos, dont Xénophon. La veille du départ environ, Xénophon a couru vers son père spirituel :
- Père, je n’irai nulle part! Je vais m'allonger sous un bateau ou sous une pierre et mourir ici sur Athos!
"Non, mon enfant", objecta l'aîné, " Dieu veut que tu vives en Russie, tu dois sauver les gens là-bas." - Puis il l'a sorti de sa cellule et lui a demandé: - Veux tu voir comment les éléments se soumettent à l'homme?
- Je veux, père.
- Alors regarde. - L'aîné a traversé le ciel nocturne sombre, et il est devenu brillant, a traversé à nouveau - il s'est recroquevillé comme l'écorce, et Xénophon a vu le Seigneur en toute gloire et entouré d'une multitude d'anges et de tous les saints, il s'est couvert le visage de ses mains, est tombé par terre et a crié : "Père, j'ai peur!"
Après un moment, l'aîné a dit:
- Lève-toi, n'aie pas peur.
Le père de Kuksha s'est levé de la terre - le ciel était ordinaire, les étoiles scintillaient toujours dessus. La consolation divine reçue avant de quitter Athos dans les années difficiles a soutenu le père Xénophon.

Retour en Russie

En 1913, le moine d'Athos Xénophon est devenu l'habitant du monastère de l'Assomption Kiev-Petchersk. En 1914, pendant la Première Guerre mondiale, le p. Xénophon a été pendant 10 mois un «frère de miséricorde» dans le train médical «Kiev-Lviv» et, de retour dans la Lavra, il a porté l'obéissance dans les grottes lointaines, niché et allumé les lampes devant les saintes reliques, 

Le 3 avril 1934, le père Kuksha a été ordonné au grade de hiérodeacon, et un mois plus tard, au rang de hiéromoine. Après la fermeture de la laure de Petchersk de Kiev,  Kuksha a servi jusqu'en 1938 à Kiev, dans l'église dela résurrection Slobodka. Il fallait avoir beaucoup de courage pour être prêtre à cette époque. En 1938, l'ascète a été condamné, purgeant une peine de cinq ans dans les camps de la ville de Vilma, région de Molotov, puis a passé trois ans en exil. Dans les camps, les condamnés étaient contraints de travailler 14 heures par jour, recevant une nourriture très rare "pour se conformer à la norme" dans des opérations de coupe exténuantes. Le Hiéromoine de soixante ans a patiemment et gracieusement enduré la vie du camp, et a essayé de soutenir spirituellement les gens autour de lui.

Miracle du corbeau au camp

L'aîné a rappelé: "C'était à Pâques. J'étais si faible et affamé. Et le soleil brillait, les oiseaux chantant, la neige ayant déjà commencé à fondre. Je marchais le long de la zone le long des barbelés, j'ai eu une faim insupportable et les cuisiniers portaient des plats cuisinés dans la salle à manger pour les gardes, set des plaques de pâtisserie avec des tartes. Des corbeaux survolaient au-dessus. J'ai prié: "Corbeau, corbeau, tu as nourri le prophète Élie dans le désert, apporte-moi un morceau de gâteau." Soudain j'entendais au-dessus de ma tête: "Karr-rr! "- et une tarte est tombée à mes pieds, - c'est un corbeau qui l'avait tirée de la plaque à pâtisserie par le cuisinier. J'ai soulevé la tarte de la neige, les larmes excitées remerciant Dieu de satisfaire la faim. "

Au printemps 1943, à la fin de sa peine, Kuksha a été libéré le jour de la fête de Saint-Georges le Victorieux et il est parti en exil dans la région de Solikamsk. Prenant la bénédiction de l'évêque de la ville de Solikamsk, il a souvent rendu des services divins dans un village voisin.

En 1947, à la fin de l'exil, l'exploit confessionnel de huit ans prend fin. Kuksha est retourné à la laure de Petchersk de Kiev. Frère Kuksha renforce les incroyants, encourage, adoucit les féroces, grâce à ses prières, les croyants reçoivent une guérison spirituelle et physique. Tout comme un demi-siècle plus tôt, à Jérusalem, les pèlerins ont entouré Kuksha et ont essayé de prendre l'huile miraculeusement répandue de la lampe, pour s'en oindre, alors que maintenant le vieil homme Kuksha était dans le monastère, une chaîne sans fin de personnes attendant l'aide et la grâce de Dieu.

Les miracles de guérison du moine Kuksha

De nombreux témoignages de miracles de guérison ont été préservés grâce à la prière de l'ancien Kuksha, nous ne donnerons que quelques-uns de ces témoignages :

 A. gravement malade, avait une tumeur maligne qui est apparue sur son front, et est venue chez le vieil homme avant son opération. Le père Kuksha a écouté la patiente pendant longtemps, puis  lui a donné une croix en métal, qu'il a ordonné de presser tout le temps contre la tumeur. La patiente est restée au monastère pendant 4 jours, avec la bénédiction de l'aîné, elle communiquait quotidiennement, la croix avec révérence appuyée contre son front. "En rentrant chez moi, j'ai constaté que la moitié de la tumeur avait disparu, une peau blanche et vide était restée à sa place, et deux semaines plus tard, la deuxième moitié de la tumeur avait disparu, le front était devenu blanc, nettoyé et il n'y avait aucun signe de cancer."

L'aîné a aussi guéri l'un de ses enfants spirituels d'une maladie mentale qui l'a tourmentée pendant un mois - par contumace, après avoir lu sa lettre lui demandant de prier pour elle. Après que l'aînée a reçu sa lettre, elle est redevenue complètement en bonne santé.

Frère Kuksha avait de Dieu le don du raisonnement spirituel et du discernement des pensées. C'était un grand visionnaire. Même les sentiments les plus secrets que les gens pouvaient difficilement comprendre par eux-mêmes lui ont été révélés, mais il a compris et expliqué d'où ils venaient. Beaucoup sont allés vers lui pour parler de leurs peines et demander des conseils, et lui, sans attendre d'explication, les a déjà rencontrés avec la bonne réponse et des conseils spirituels. L'aîné n'a jamais condamné les pécheurs et ne les a pas rejetés, mais au contraire, les a toujours acceptés avec compassion. Il a dit: "Je suis moi-même un pécheur et j'aime les pécheurs. Il n'y a aucun homme sur terre qui ne pèche. Il n'y a qu'un seul Seigneur sans péché, et nous sommes tous des pécheurs."

En 1951, le père Kuksha a été transféré de Kiev à la Laure de l'Assomption de Pochaev.  Kuksha professé les gens. Il a exercé ses fonctions avec un soin paternel pour tous ceux qui sont venus, exposant avec amour leurs vices, il a mis en garde contre les chutes spirituelles et les troubles imminents.

Un jour, un général, habillé en civil, est arrivé à la Laure de Pochaev et a regardé avec curiosité. Kuksha professait. L'aîné l'a appelé et lui a parlé pendant un moment. Le général s'éloigna du vieil homme, très pâle, extrêmement excité et choqué, demandant: "Quel genre d'homme est-ce? Comment sait-il tout? Il a exposé toute ma vie!"

Selon le témoignage des enfants spirituels, l'aîné Kuksha a un jour dit à  un homme qui avait une femme et deux enfants qu'il serait hiéromoine. Par la suite, après la mort de sa femme, l'homme a consacré sa vie au service du Seigneur, quelques années plus tard, il  a été nommé hiéromoine.

Une femme a demandé à l'aînée Kuksha de bénir sa fille M. pour qu'elle se marie, l'aîné a répondu: "M. ne se mariera jamais!" La femme a essayé d'expliquer que les jeunes étaient déjà prêts pour le mariage, il ne restait plus qu'à coudre une robe, et après Pâques ils se marieraient, mais l'aîné a répété avec confiance: "M. ne se mariera jamais." Une semaine avant le mariage, M. a soudainement eu des crises d'épilepsie (quelque chose qui n'avait pas été observé avec elle auparavant), et le marié effrayé a immédiatement quitté la maison. Quelques années plus tard, M. a adopté le monachisme avec le nom de Galina et sa mère avec le nom de Vasilisa.

Une autre fille pieuse a demandé au prêtre de la bénir pour le monachisme, mais l'aînée l'a bénie pour le mariage. Il lui a dit de rentrer chez elle, disant qu'un séminariste l'attendait là-bas. La prédiction de l'aîné est devenue réalité, la fille a rapidement épousé un séminariste. La fille spirituelle de l'aîné a élevé sept enfants et les a élevés dans l'amour de Dieu.

Une fille spirituelle de l'aîné a dit qu'elle voulait vraiment savoir ce que ressent le vieux Kuksha pendant la Divine Liturgie :
"Une fois, quand je suis entré dans le Temple de la Grotte, lorsque le Père Kuksha y a servi la Divine Liturgie, j'ai immédiatement ressenti une forte proximité de l'âme avec Dieu, comme s'il n'y avait personne autour, mais seulement Dieu et moi. Chaque exclamation du Père Kuksha a soulevé mon âme" , "et la remplit d'une telle grâce, comme si je me tenais au ciel face à Dieu lui-même. Mon cœur était d'une pureté enfantine, inhabituellement  léger et joyeux. Aucune pensée étrangère ne me dérangeait ni ne me distrayait de Dieu. Dans cet état, je demeurais jusqu'à la fin de la liturgie. Après la liturgie, tout le monde attendait le père Kuksha  pour prendre sa bénédiction. J'ai également approché mon père spirituel. Il m'a béni et, tenant fermement mes deux mains, l'a conduit, me regardant attentivement dans les yeux avec un sourire, ou plutôt, à travers les yeux dans l'âme, comme s'il essayait de considérer l''état de mon âme après une telle prière pure. J'ai réalisé que le prêtre m'a donné l'occasion de vivre la même béatitude sainte dans laquelle lui-même a toujours séjourné pendant la Divine Liturgie. "

D'après les souvenirs de la fille spirituelle de l'aîné Kuksha :
- Parfois, il bénissait, posant les deux paumes de ses mains en travers sur ma tête, lisant une prière, et j'étais rempli d'une joie extraordinaire et d'un amour sans bornes pour Dieu ... Dans cet état, je suis resté trois jours.

L'aîné a conseillé à tous de ne pas s'approcher du Saint Calice avec de l'argent, afin de ne pas "devenir comme Judas", et a interdit aux prêtres de se tenir sur le trône et de faire la Divine Liturgie avec de l'argent dans leurs poches.

Des centaines de personnes dans le temple se tenaient en ligne avec lui. Il en a reçu beaucoup dans sa cellule, ne se ménageant pas et passant presque des journées entières sans repos, malgré son âge avancé et ses maladies séniles. Selon la coutume d'Athos, il n'a porté toute sa vie que des chaussures. De nombreux exploits longs, il avait de profondes blessures veineuses sur ses jambes. Une fois, alors qu'il se tenait devant l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu, une veine a éclaté sur sa jambe et sa botte était remplie de sang. Il a été emmené dans sa cellule, mis au lit. L'abbé Joseph, célèbre pour ses guérisons, est venu, a examiné sa jambe et a dit: "Préparez-vous, père, maison" (c'est-à-dire, mourrez). Tous les moines et laïcs ont prié avec ferveur et larmes à la Mère de Dieu pour le don de la santé au vieil homme cher et bien-aimé. Une semaine plus tard, l'abbé Joseph a de nouveau rendu visite au patient, a examiné la blessure à la jambe et s'est exclamé avec étonnement :"Sa jambe est guérie !"

Fin avril 1957, le vieil homme a été transféré au monastère Khreshchatytsky St. Jean le Théologien du diocèse de Tchernivtsi. Avec l'avènement de l'ancien Kuksha, la vie spirituelle des frères du monastère a pris vie. 

En 1960, l'aîné Kuksha a été transféré au monastère de la Sainte Assomption d'Odessa. Ici, il devait passer les quatre dernières années de sa vie ascétique. Dans le monastère de la Sainte Assomption, l'aîné Kuksha a été accueilli avec amour par les habitants du monastère. Il était déterminé à obéir à la profession des gens.

Le vieil homme se levait tôt le matin, lisait sa règle de prière, et a essayé de recevoir la communion tous les jours, il a particulièrement aimé la liturgie matinale. Chaque jour, en allant au temple, le vieil homme enfilait son manteau de crin blanc d'Athos sous les vêtements, qui piquaient douloureusement tout son corps.

Une fois, il a dit avec un visage joyeux à sa fille spirituelle: «La Mère de Dieu veut m'emmener avec elle.» En octobre 1964, le vieil homme est tombé et s'est cassé la hanche. Ayant été dans un mauvais état sur une terre froide et humide, il a attrapé un rhume et est tombé malade d'une pneumonie. Il n'a jamais pris de médicaments, appelant "l'église" la sainte Eglise. Même souffrant d'une maladie proche de la mort, il a également refusé toute aide médicale, ne demandant qu'à recevoir la communion des Saints Mystères du Christ chaque jour.

Craignant le rassemblement de personnes lors des funérailles, les autorités ont exigé que le corps du défunt soit ramené chez lui. Le gouverneur du monastère a répondu que le monastère était le lieu de naissance du moine. Puis les frères ont mis deux heures pour enterrer le vieil homme.

Le vieil homme Kuksha a dit qu'après sa mort, les croyants devraient venir au tombeau, parler de leurs peines et des leurs besoins. Quiconque vient avec foi au lieu de son repos terrestre, a toujours reçu réconfort, exhortation, soulagement et guérison de la maladie par ses prières pieuses et son intercession.

Divers miracles de Saint Kushka

Histoire de Ksenia Kibalchik: C'était dans les années 50 quand St. Kuksha vivait dans la laure de Pochaev. Elle est allée se confesser avec le père Kuksha, a raconté qu'elle était au monastère, dans la commune, et mariée, et qu'elle n'avait pas communié depuis 40 ans ... "Après la confession, elle a commencé à pleurer sa vie avec un repentir sincère et des larmes amères. Plus tard, elle a vu la foule les gens qui entouraient le père Kuksha et souhaitaient recevoir une bénédiction, se rendant compte qu'ils n'étaient pas dignes de l'approcher, ont marché derrière tout le monde. Soudain, il se retourne, la regarde et lui dit: "Le Seigneur t'a pardonné, t'a tout pardonné."

Lorsque l'aîné était au monastère Saint-Jean le Théologien, il a envoyé sa fille spirituelle V. pour voir l'endroit où ils pouvaient construire un grand bâtiment pour de nombreux moines. Elle y est allée et, grâce aux prières du vieil homme, a trouvé un bon endroit sur la montagne, juste au-dessus du monastère. Au retour de V., l'aîné a dit qu'il y aurait un grand corps monastique et qu'il devrait préparer une place. Sa prédiction a commencé à se réaliser 30 ans plus tard: après l'ouverture et le retour du monastère, une nouvelle génération de moines, qui ne connaissait pas l'aîné et sa prédiction, a commencé la construction de l'église et du corps monastique à l'endroit même en question.

«À l'automne 1993», se souvient une fille spirituelle du vieil homme, «je suis allé sur la tombe du père Kuksha et j'ai vu beaucoup de gens qui venaient de Moldavie. Ils ont dit qu'une femme était gravement malade à l'estomac. Prenant la terre de la tombe du vieil homme, elle la mit à son ventre, s'endormit. Au réveil, elle se sentait guérie. Un patient atteint de cancer, M. âgé de soixante-douze ans, un résident d'Odessa, a également été guéri.

En 1995, par la décision du Saint-Synode de l'Église orthodoxe ukrainienne, l'aîné Kuksha a été canonisé en tant que saint.

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