Témoignage sur Saint Joasaph de Belgorod

 


A cette époque, j'étudiais à l'Académie Théologique de Saint Petersbourg. J'avais beaucoup de connaissance, mais pas de foi véritable. Des cérémonies en rapport avec l'ouverture des reliques de Saint Joasaph eurent lieu, et j'y assistai de mauvaise grâce, en pensant aux énormes foules de gens assoiffées d'un miracle. Comment des miracles pourraient-ils avoir lieu de nos jours ?

Je vins là, et quelque chose me remua. Je vis une chose à laquelle on ne peut pas rester indifférent. Il y avait là des malades et des infirmes de toute la Russie, il y avait tant de souffrance et de douleur que cela était difficile à regarder. De plus, l'attente générale de quelque chose de miraculeux se transmettait à moi, malgré mon scepticisme envers la cérémonie qui allait avoir lieu.

Finalement, le Tsar arriva avec la Famille Impériale et la célébration commença. A ce moment, je me tenais avec une profonde anxiété ; je ne croyais pas, et pourtant j'attendais que quelque chose se passât. Il est maintenant difficile d'imaginer cette vision : des milliers et des milliers de personnes malades, tordues, estropiées, possédées, et aveugles, se tenaient et gisaient des deux côtés de la route, là où les reliques du Saint devaient passer. Un infirme, en particulier, attira mon attention : on ne pouvait l'observer sans un frisson. Toutes les parties de son corps avaient grandi ensemble, il était comme une sorte de boule de chair et d'os reposant sur le sol, j'attendis : que pouvait-il se produire pour un tel homme ? Qu'est ce qui pouvait l'aider ?

Puis le cercueil contenant les reliques de Saint Joasaph fut sorti. Je ne vis jamais et probablement ne verrai jamais à nouveau une chose comme celle là : quasiment tous les malades, se tenant ou gisant le long de la route, furent guéris, les aveugles se mirent à voir, les sourds à entendre, les muets à parler, à pleurer et à sauter de joie, les parties infirmes des corps s'étirèrent et guérirent. Je regardais tout ce qui se passait avec crainte, tremblement et vénération, et ne perdais pas cet infirme de vue.

Lorsque le cercueil contenant les reliques arriva à sa hauteur, ses bras s'ouvrirent, un terrible craquement se fit entendre dans ses os, comme si quelque chose se déchirait et se cassait à l'intérieur de lui, il se mit sur ses pieds avec effort, et finalement se tint debout ! Quel choc j'éprouvai ! Je courus vers lui les larmes aux yeux, puis attrapant un journalise par le bras, le suppliai d'écrire ce qui était arrivé.

Je revins de St Petersbourg un autre homme.. Un croyant.

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Extrait de https://www.facebook.com/monastere.ste.elisabeth/photos

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