mardi 31 octobre 2017

Vie de Saint Basile le Grand (de Césarée)

Icône de l'Eglise de St Jean Chrysostome d'Etterbeek
Basile le Grand, l'un des Pères de l'Eglise Orthodoxe, est né en 329 après Jésus-Christ, dans le village de Neokesaria. Il grandit à Césarée de Cappadoce. Il avait huit frères et soeurs, trois garçons et cinq filles. Ses parents, nommés Basil et Emmleia, étaient des chrétiens dévots et riches. Ils soulevèrent les premiers fondements spirituels chez Basile. Commençant ainsi à recevoir une éducation chrétienne, Basile commença un chemin spirituel étonnant, toujours de l'avant. Avec une mémoire prodigieuse, il étudia presque toutes les sciences de son temps. Plus important encore, la conquête de la doctrine divine de l'Evangile, fit immédiatement acte de sa vie ascétique rigoureuse. 
Après les premières études à Césarée, puis à Byzance, il visita Athènes, où pendant près de quatre ans, il fit ses études de philosophie, rhétorique, grammaire et astronomie, ainsi que médecine, avec d'autres étudiants, dont Grégoire de Naziance le Théologien, et Julien l'Apostat. 
Il retourna ensuite à Césarée, et enseigna la rhétorique. Il décida toutefois de suivre la vie monastique, se rendant ascète, et se rendit en Egypte, pour y enseigner l'état monastique, mais aussi la Palestine, la Syrie et la Mésopotamie. Quand il revint, il se rendit à Pontus dans un monastère, devenant moine, et y appliquant sa rigueur ascétique pendant cinq ans (357-362). Plein de foi orthodoxe, il fut nommé diacre puis prêtre par l'évêque Eusèbe de Césarée. Son intense travail spirituel le souleva au trône de la haute prêtrise, succédant à Eusébius dans le diocèse de Césarée en 370. Avec sa stabilité et un esprit courageux, il lutta pour la foi orthodoxe. Il lutta contre l'arianisme, ou les menaces de Modestos. Il a toujours courageusement défendu l'orthodoxie contre le roi Kataplissontas et les ariens. Il lutta contre la décadence morale et a apporté des réformes sages dans le monachisme. 
Le reste de son action pastorale fut sans précédent, par la construction du célèbre complexe "Vasileiada", des institutions de bienfaisance, orphelinats, maisons de soins infirmiers, hôtels et hôpital, etc., où des milliers de patients de tout âge, sexe et race, trouvèrent nourriture et soins. Basile le Grand faut aussi un grand auteur. Ses principaux ouvrages sont les neuf conférences en six jours. Il a aussi écrit la Divine Liturgie. 
A cinquante ans, à cause de sa vie ascétique stricte (certaines sources disent qu'il avait une maladie grave au foie ou aux reins, mourut le 1er janvier 378, ou un ou deux ans plus tard selon d'autres sources. 

Extrait de Enorion.blogspot.fr

lundi 30 octobre 2017

Voir c'est croire : Une réflexion sur Halloween

Joshua Ward House, à Salem, Massachutsetts


Quelques personnes me demandent, "John, en tant que chrétien orthodoxe compétent et pieux, qui avez une vision positive de l'Halloween, comment célébrez-vous la fête ? Vous avez écrit que vous ne la feriez pas, mais n'avait jamais expliqué ce que vous faîtes réellement ?".. Eh bien, la réponse simple est que Halloween est pour moi comme tout autre jour, à peu près, non pas parce que j'évite Halloween, mais pour moi, Halloween est une expérience quotidienne tout au long de l'année. Donc pour moi, le 31 octobre peut être Halloween, mais tous les autres jours aussi.

Je comprends que cette réponse va dérouter la plupart des gens, tandis que quelques autres me sentiront comme leur âme soeur. Le jour de l'Halloween, je m'assieds, je me détends, et regarde tout le monde, ressentant la journée à travers les autres. Ensuite, je rentre chez moi et regarde des films d'horreur et les promos Halloween, tout en mangeant des bonbons. Voilà mon Halloween typique. 

Une des choses que les gens aiment en particulier à propos de Halloween, est que les thèmes surnaturels et paranormaux viennent en avant-garde de la société, vous verrez à la télévision des reportages sur des maisons hantées, mais même sur des fantômes historiques. Je suis allé plusieurs fois visiter des lieux hantés, en particulier le long de la côte Est de la Floride, tout le chemin jusqu'à la Nouvelle-Ecosse. C'est un excellent moyen d'en apprendre davantage sur la tradition locale d'une zone avec laquelle vous n'êtes pas familier, et vous allez sur les lieux où les événements de l'histoire ont eu lieu. En outre, j'aime découvrir et explorer par moi-même ces endroits. De cette façon, vous vous faîtes une idée en expérimentant vous-même. 

Ainsi, à Salem, dans le Massachusetts, que j'ai visité dans le cadre de mes nombreuses expériences paranormales. C'était le 30 octobre 2006, et j'étais à Salem simplement pour me promener et profiter des sites. Je décidai de participer à une visite historique de fantôme, pour voir ce que je pourrai en apprendre avec un guide expérimenté. Un des premiers arrêts fut à la Maison de Joshua Ward, construite en 1784. Elle a été construite sur le même site que la maison de l'ancien shérif George Corwin, qui était responsable de l'emprisonnement et des mauvais traitements des prisonniers accusés de sorcellerie au cours du jugement des sorcières de Salem. Le guide nous a raconté l'histoire de la maison, et comment George Corwin y a été enterré dans le sous-sol, comment les propriétaires d'aujourd'hui (en 2006 il y avait un cabinet d'avocats), ont eu de nombreuses expériences inexplicables et paranormales, mais en ont peu parlé afin de ne pas attirer d'attention inutile. 

Nous étions ici depuis une dizaine de minutes, quand je remarquai une figure masculine à travers la fenêtre, marchant sur le premier étage de la maison, qui était vide à l'époque. Cette figure masculine était vêtu d'habits d'époque, à partir, je dirais, du 18ème siècle, et il tenait un violon. Il s'est alors dirigé vers la fenêtre, apparemment ne nous apercevait pas, et a commencé à jouer du violon sur un air lent, bien que je ne pouvais pas entendre le son du violon. Comme je le regardais, je pensais que les propriétaires nous jouaient une plaisanterie, mais quand je regardais le groupe d'une trentaine de personnes, la plupart ne payaient pas la moindre attention à cette figure masculine en face de nous, jouer du violon dans des vêtements d'époque. Soudain, une jeune fille, un peu paniquée, a dit à haute voix : "Est-ce que quelqu'un d'autre voit ce que je vois ?" pointant le doigt vers la figure masculine. Puis avec quelques autres, je dis oui, mais tout le monde, y compris le guide de la visite, a continué à agir comme si de rien n'était. Tout simplement, tout le monde a ignoré ce violoniste et est parti à la prochaine pièce. 

Pour être honnête, j'ai toujours été sceptique quant à cette vision. Chaque fois que je l'explique aux gens, je dis que je suis à la limite de l'expérience paranormale, ou alors que c'était un acteur. Si tel est le cas, cependant, il fait un excellent travail, car il semble très réaliste. Ceci est ce que je croyais jusqu'à hier. 

Hier, le 30 octobre 2015, exactement neuf années après cette expérience, je décide de prendrel a route jusqu'à Salem et d'aller faire une tournée historique de fantômes. La chose intéressante à propos du guide qui nous a parlé de ses nombreuses expériences personnelles avec des fantômes à Salem, en particulier en ce qui concernait les lieux que nous avions visité, et qu'il commençait à devenir de plus en plus sceptique, car il devenait nonchalant à ce sujet. Une chose que j'ai trouvée intéressante, cependant, est qu'il a dit que seuls ceux qui croyaient au paranormal pouvaient voir une apparition. Mais ceux qui étaient sceptiques dans le groupe ne pouvait pas voir. Cela m'a rappelé mon expérience il y a neuf ans. Et ce n'est pas tout. 

Le dernier arrêt de cette tournée était la maison Joshua Ward, et nous nous tenions en face d'elle. Le guide nous expliqua comment il eut certaines expériences personnelles ici. Il nous dit qu'une fois il était sur la propriété avec le groupe donnant les détails de la maison, quant tout à coup, il entendit une voix dans son oreille qui lui a dit de descendre de sa propriété. Après avoir entendu cela à quelques reprises, ils se sont alors déplacés. Une autre fois, quand il était seul, il a réellement vu un homme en vêtements d'époque venir à lui, et lui demandant de sortir de sa propriété. Il était sûr que c'était un fantôme. Il a également été notifié par le propriétaire, de ne pas revenir sur la propriété, ce qui explique pourquoi cette fois, nous étions dans la rue. 

Le jour d'avant, j'étais allé à Rhode Island écouter certains chercheurs éminents de la Nouvelle-Angleterre, décrire certaines de leurs expériences paranormales. A la question "pourquoi croyez-vous aux fantômes?", je n'ai jamais entendu quelqu'un donner une explication théorique ou philosophique du pourquoi ils croient aux fantômes, et je n'ai pas entendu ces gars-là non plus. Ils ont cru aux fantômes et sont devenus d'éminents chercheurs dans le domaine, et ont consacré leur vie à leur étude parce qu'ils ont eu des expériences très fortes. Même quand je me demande pourquoi je crois au surnaturel, c'est parce que je crois au surnaturel à la lumière de ma foi chrétienne. Aussi parce que j'ai eu des expériences personnelles qui sont indéniables pour moi.

Pour conclure, l'expérience est la clé pour comprendre qu'elle est aussi la clé d'une foi authentique. Par conséquent, l'adage est vrai, "voir pour le croire". Voilà ce que je crois aussi au sujet de ma foi chrétienne. Il y a une foi initiale que vous pouvez acquérir à partir de votre éducation ou de vos études, mais cette foi est de l'esprit ou du coeur, basée sur les émotions ou le processus de raisonnement. Tout le monde peut avoir cette foi. Il est une foi basée sur notre mode de vie et notre sens de la vision du monde. Elle est basée sur la béatitude "Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu."...

John Sanidopoulos

Extrait de Daimonologia,
par John Sanidopoulos,

Comment les Chrétiens ont fait de Halloween une fête satanique



Extrait de Daimonologia,
de John Sanidopoulos,
http://www.daimonologia.org/2014/10/how-christians-made-halloween-satanic.html


En ce qui concerne la religion Halloween a toujours été considéré comme un saint jour chrétien. A partir des années 1930, jusqu'à la décennie 1950, Halloween a été considéré comme à nouveau laïc, principalement comme une fête d'enfants innocente. Il n'y a jamais eu de raison de penser autrement. Les festivités d'Halloween étaient pour la plupart limitées aux activités scolaires et familiales, c'était une coutume nationale pour rapprocher les quartiers après avoir été dévastés par l'effondrement financier des années 1930. Même si les films d'horreur pendant cette période, étaient principalement des histoires gothiques moralistes, où le bien et le mal étaient clairement délimités. 

Cependant, les années 1960 apportaient une nouvelle paranoïa pour les parents américains. C'était la peur des adultes dérangés qui visaient spécifiquement à nuire. Les mythes urbains grâce à l'aide des médias ont commencé à circuler sur les lames de rasoir cachées dans les pommes et les bonbons enduits de poison de rat. Au début des années 1970, cette peur s'est combinée avec les croyances des chrétiens fondamentalistes conservateurs, selon lesquelles les adeptes des cultes sataniques erraient dans le pays, et kidnappaient et sacrifiaient des enfants la nuit d'Halloween. 

C'est au cours de cette période, que le chrétien fondamentaliste s'inquiète des implications sataniques de l'Halloween, devant populairement publicitaire. Même aujourd'hui, il est encore propagé des idées comme celles de l'artiste humoristique évangélique Jack Chick, que les satanistes aiment distribuer des bonbons qui ont été empoisonnés, ou parfois dangereux pour les enfants. On croit généralement parmi ces personnes, que Halloween est "le grand jour sacré" des satanistes, la nuit de l'année où la plupart des animaux et des enfants sont massacrés comme "offrandes" à Satan. Les fondamentalistes diront que le pouvoir satanique est glorifié par la mascarade de créatures mauvaises ou la décoration des maisons, des écoles, des entreprises et des églises, avec des soi-disant symboles occultes (squelettes, fantômes, lanternes...). On a prétendu que ceux qui s'opposent au Christ sont connus pour observer des rituels sataniques et jeter des sorts.

Quand Anton Lavey (qui ne croyait pas à l'existence de Satan, vu qu'il était athéiste), a formé l'Eglise de Satan dans les années 1960 pour choquer les chrétiens hypocrites, il stipulait trois dates pour fêter sa religion : La première, et la plus importante, était l'anniversaire du Sataniste. Les deux autres sont Walpurgisnacht le 30 avril, et Halloween le 31 octobre. Les deux dates étaient souvent considérées comme des sorties pour les sorcières, dans la culture populaire, par l'influence des fondamentalistes chrétiens, et étaient donc liées au satanisme. Lavey a adopté Halloween moins en raison de toute signification satanique inhérente à la date, et plus comme une blague sur les chrétiens qui l'avaient craint de façon superstitieuse. Les croyances infondées des extrémistes chrétiens se sont encore perpétuées au cours de la panique satanique des années 1980, au cours de laquelle un certain nombre de patients, ont prétendu avoir été maltraités rituellement, par des satanistes, et leurs psychiatres respectifs les croyaient réellement.

Un exemple particulièrement pénible de cette mentalité, est ce qui s'est passé dans la ville de Jamestown, à New York en 1987. Les gens de la ville ont commencé à croire qu'un certain nombre d'adolescents qui avaient tenu une fête d'Halloween, dans un entrepôt abandonné, étaient réellement impliqués dans un culte satanique, et qu'ils avaient sacrifié des animaux à la fête. La communauté religieuse, indignée, a commencé à inonder le journal local avec des lettres expliquant leur inquiétude quant à la croissance de l'activité satanique dans la région. Les gens ont commencé à marcher dans les rues de la ville la nuit, prêts à défier tous les satanistes qui auraient effectué ces actes après le coucher du soleil. Les enfants qui avaient participé à la fête d'Halloween ont également reçu divers appels téléphoniques menaçants. Après une enquête approfondie, on a constaté qu'il n'y avait absolument aucune culpabilité satanique à Jamestown, et qu'il n'y en avait jamais eu. Les adolescents de l'entrepôt abandonné n'étaient plus que des enfants avec des vêtements et des coupes de cheveux étranges, et aucune preuve de mutilation animale n'a été trouvée.

Mais malgré la folie de la propagande chrétienne fondamentaliste contre l'Halloween, la fête est encore un événement très populaire dans les calendriers de nombreuses personnes. Elle est devenue une fête surtout laïque pour la majorité des gens, la coutume étant de s'habiller en costumes, manger des bonbons, et regarder des films effrayants. Les films d'horreur sont en effet devenus une franchise de Halloween extrêmement importante, surtout depuis la sortie de Halloween de John Carpenter en 1978. Le fait que ce soit le premier film qui associe l'Halloween à l'horreur devrait être révélateur, même si l'âge d'or des films d'épouvante était dans les années 1930 à 1940. Il a simplement exploité la paranoïa et les craintes qui commencé dans les années 1960.

Pourquoi nous ne devrions jamais juger quelqu'un ?

Cela se passa un matin, à la cellule de l'aîné Paissios, près du monastère Stavronikita. Le troisième jour du Carême. 
L'aîné faisait bouillir du lait, et deux visiteurs lui firent remarquer que c'était pourtant le Carême. L'ancien se tût, et enleva le lait qui arrivait à ébullition. Ensuite, il sortit six tasses de porcelaine.
Les deux visiteurs étaient désagréablement surpris, pensant qu'il allait offrir à des visiteurs le lait qu'il avait fait bouillir. Il les remplit toutes, et les apporta dehors en les posant par terre, près d'un buisson. Il commença alors à siffler longuement vers les buissons. 
Quelques minutes après, une vipère avec ses cinq bébés sortirent du buisson pour boire le lait dans les tasses. Je retins mon souffle. Tous les matins, les serpents venaient boire le lait que l'Ancien leur préparait...
Extrait de Apantaortodoxias.blogspot.fr,

dimanche 29 octobre 2017

Guérison de l'eczéma



Une petite fille avait une soeur, Ludmila, un an et demi plus âgée qu'elle. Ses mains étaient couvertes d'eczéma dès la petite enfance. Chaque fois qu'ils essayaient de la soigner, tout était vain. Elle devait rester les poignets bandés.

Près de leur village, il y avait une source d'eau pure, considérée comme sainte et miraculeuse. Les gens venaient souvent de toute la province vers cette source. Une fois par an, il y avait une procession religieuse avec des chants, des bannières et des icônes de l'église du village à la source d'eau. C'était une gigantesque procession.

Puis toute la famille de Ludmila, rejoignit la procession une année. Le doyen de l'église du village, le Père Gabriel, le grand-père, la grand-mère, ont dirigé la procession. Ils se sont approchés de la source sainte, et le père Gabriel a mené la petite fille et l'a mise à côté de l'eau. On a commencé à lire l'Evangile et les faire des prières. Pendant que les prières étaient lues, sur le signal du Père Gabriel, la Ludmila devait plonger ses mains dans l'eau, et les tenir là pendant un certain temps.

"Regarde Ludmila, prie maintenant, prie beaucoup", a déclaré le Père Gabriel. Ce qu'elle fit. Puis elle ôta ses mains et retourna chez elle.

Dans la soirée, lorsque les bandages furent retirés pour appliquer une nouvelle lotion, tout le monde a vu ses mains roses transparentes. Il n'y avait aucune trace d'eczéma ou de cicatrices. La maladie n'est jamais revenue.

Extrait de Father Alexander,

Vie et oeuvres de Saint Stefan le Grand de Moldavie (+1504)

Stefan de Moldavie, est né en 1434 de chrétiens dévots. Il était le fils d'Alexandre le Bon. Marie, sa mère, après la mort cruelle de son père, mit alors des vêtements noirs et sans relâche pria Dieu pour que le pays ait un gouverneur pieux et pour la protection de son fils Stefan. 
Etant jeune, Stefan reçut une éducation de base, dans l'esprit de la foi traditionnelle, comme respecter les souvenirs des héros et des traditions de la nation. Il fut formé au maniement des armes. Il a donc appris la religion de sa nation, et les grands hommes et traditions qui avaient fait et faisaient sa nation. Il eut confiance en cela toute sa vie. Il avait appris la vertu des vertus, soit la crainte de Dieu. 
Après cette terrible nuit où son père fut tué, Stephen est resté orphelin. Il apprit alors beaucoup de l'ermite Daniel, qui lui donna une forte foi en Dieu. Après avoir erré un certain temps, au moment approprié, avec l'aide de Dieu, il prit le trône impérial de Suceava en l'an 1457. Les gens qui l'entouraient étaient de grands conseillers, le clergé, les marchands et tout le peuple, qui crièrent d'une seule voix : "Dans de nombreuses années, Dieu se souviendra de votre gouvernance". Et en effet, il régna un demi-siècle, avec des années bénies, par la sagesse et le sacrifice de la foi pour son peuple.
Dans la période longue et fructueuse de son règne, Stefan le Grand a démontré précisément son intention qu'il avait fait des valeurs chrétiennes. D'une part en respectant le passé et la tradition avec révérence, d'un autre côté en ouvrant au monde son coeur. Ainsi, il a su répondre aux besoins de son peuple, qui dans les moments difficiles se sont révélés de grands soldats défendant la patrie. Il avait une foi inébranlable en Dieu et respectait le devoir de servir la nation. 
Le pieux souverain Stephen était un gardien diligent de la mémoire des événements historiques de la nation. IL a profondément rénové le pays, par de grandes institutions fondatrices. Il s'est sacrifié pour la préservation des frontières de la nation, et pour l'Eglise Orthodoxe dans le pays. Pour cela, la communauté chrétienne de Moldavie et les chroniqueurs de son temps, l'ont considéré comme un homme humble méritant l'auréole de la sainteté par gratitude, en lui offrant la gloire appropriée  à sa mort. 
Pour la Moldavie, mais aussi pour l'ensemble de l'Europe du Sud, la seconde moitié du 15ème siècle, était une période historique troublée par des révolutions menaçantes. Quatre ans avant l'avènement de Stefan le Grand au trône de Moldavie, en 1453, les turcs musulmans ont créé une plaie sur le visage et le coeur du Christianisme, et le chrétien se devait combattre avec la Sainte Croix dans une main, l'épée dans l'autre. Au début du règne du pieux gouverneur, les pays roumains, notamment la Moldavie, ont été un pilier pour le renforcement de l'orthodoxie. Le souverain moldave a offert beaucoup d'aide et de nombreux dons au Mont Athos et dans l'ensemble du christianisme oriental. L'histoire mentionne en détail les relations bénéfiques qu'il a eues avec Ohrid, la Serbie, Kiev et Moscou. 
Soutenu par le métropolite de Moldavie, l'Aîné George, par les évêques et tout le peuple, le Grand Stefan a fait de grands et pénibles efforts pour préserver et transmettre l'héritage ancestral de l'Orthodoxie, sa spiritualité, sa culture, l'art et l'organisation politique. Le patrimoine autochtone, mais aussi l'héritage spirituel de Byzance. 
Depuis le début de son règne, Stefan le Grand voyait les risques pour les frontières de son pays qui était menacé. Après la chute de Constantinople, l'armée turque longeaient les rives du fleuve du Danube, pour ouvrir une voie pour le croissant musulman sur l'Europe. Géographiquement, la Moldavie était menacée par l'Empire Ottoman plus que les autres pays européens. Il était donc naturel que non seulement le territoire moldave allait être envahi, mais la foi chrétienne s'en trouverait touchée. L'Eglise Orthodoxe était La nation. La bénédiction de Dieu touchait ce gouverneur, et grâce à la foi chrétienne et la vertu, grâce à la bravoure et la force des braves de l'armée moldave, il est devenu un grand souverain chrétien et brillant commandant de l'armée, et protecteur infatigable de l'Eglise Orthodoxe et de la nation moldave. Il protégea le pays contre les Turcs et lutta pour l'indépendance de la Moldavie, protégea l'Eglise traditionnelle et la foi orthodoxe.
Le fait que le Grand Stefan a réalisé une série de guerres victorieuses, a présenté son mérite et ses vertus inestimables, parce que dans toutes les batailles il a été obligé de protéger le pays contre les Turcs, pris d'assaut, qui visaient à la dévastation de la Moldavie et à l'extinction de son peuple chrétien. Le gouverneur de la Moldavie a démontré dans chacun de ses mouvements, son amour pour la nation et l'honneur de ses ancêtres, objectif fondamental de l'Eglise Orthodoxe, être proche de son peuple et de son armée. "Stefan fit du droit divin la règle du pays de Moldavie, instituant la Sainte Foi et l'amour des paroles du Seigneur...". Ce passage est l'un des nombreux textes similaires de son temps, contenu dans les paroles de Abba Dorotheus, ermite de l'année 1475. En l'an 1479, il construit des murs solides pour protéger la forteresse de Alba. Les fondateurs ont dédié ce travail à Dieu. Dans une inscription dans la grande église du monastère de Neamt, qui remonte à 1497, nous lisons : "Seigneur Jésus, acceptez cette église, que j'ai construit pour vous aider à votre gloire et votre honneur pour votre sainte et glorieuse ascension de la terre au ciel, Seigneur, avec votre miséricorde, maintenant et toujours et à perpétuité. Stefan...".
Stefan le Grand savait et avait vécu l'enseignement de notre Eglise orthodoxe en profondeur. Il a montré qu'il comprenait son contenu avec profondeur, mais aussi par la création de travaux chrétiens, monastères et églises. La foi sans les oeuvres est comme un corps sans âmes. Il savait à bon escient que les oeuvres chrétiennes étaient plus importantes que l'ordre séculier. Ainsi, toutes les oeuvres de Stefan  le Grand sont merveilleuses. Stefan le Grand a prouvé qu'il savait vaincre l'orgueil, mais aussi écraser des ennemis avec sa vigueur physique. Un petit pays comme la Moldavie, était aidé dans sa victoire par la bonté du Christ Roi. 
Courageux par ses bras et ses pensées, toujours avec des principes de justice, de bonté et d'humilité, Stefan n'a jamais craint pour sa vie. Avec l'épée à la main, debout face à la peur de la mort, il a défendu sa patrie et la religion de ses ancêtres. Et avec ses pieds debout sur le roc, il était le Christ lui-même. Après chaque bataille, il levait les bras à Dieu dans un sanctuaire, à genoux, et criant du fond du coeur : "Tu as surmonté le combat Seigneur. En toi la victoire appartient...". Il avait la prière de Jésus à ses lèvres. Même s'il perdait, il pensait à Dieu. 
L'ermite Daniel, son père spirituel, le conseilla un jour alors qu'il était inquiet de l'avenir de son pays à cause de l'expansionnisme turc, et il l'a encouragé et conseillé de protéger le pays et le Christianisme de la main des infidèles. Après chaque bataille, il construisait une église ou un monastère, même en cas de défaite. Ainsi, il a mené 47 guerres gagnantes, et construit 48 églises ou monastères en Moldavie, qui sont aujourd'hui tenus encore, comme des remparts solides et des preuves irréfutables de l'alliance avec Dieu, qui épargne les ravages du temps. 
Dans une chronique turque, il est rapporté que la mère du Sultan, après une victoire de Stefan le Grand sur les Turcs à Vaslui le 25 janvier 1475, écrit : "Les soldats turcs avaient subi un désastre durant cette bataille". Le chroniqueur turc Dar Eddin a écrit : "Ce fut une bataille terrible et elle a presque coupé nos soldats en pièces. Seul Suleiman Pacha avait réussi avec beaucoup de difficultés à s'échapper"  Stefan le Grand, écrit : "Le Roi des Turcs voulait ruiner la chrétienté, et anéantir le Christianisme.. Le Pacha a envoyé contre notre pays une grande armée.. Nous avons obtenu l'épée à la main et avec l'aide de Notre Seigneur et Dieu Tout-Puissant, la victoire sur les ennemis du Christianisme. Nous les avons battus et piétinés avec nos pieds. Pour cette victoire, nous glorifions Notre Seigneur Jésus-Christ. Notre pays est la porte du Christianisme, que Dieu a gardé jusqu'à présent. Mais si cette porte, qui est notre patrie, devait être détruite, l'ensemble de l'Europe et le Christianisme seraient en grand danger.. Pour notre part, nous nous engageons dans la foi chrétienne et le serment de notre hégémonie, que nous allons défendre courageusement et se battre jusqu'à la mort pour notre foi chrétienne, nos dons et la vie..."
Le Dieu Très-Haut a toujours béni la vie et les oeuvres de Stefan le Grand. Lors d'une bataille, le chroniqueur Gregory Oureke dit que le temps de la bataille, Stefan le Grand a vu une apparition miraculeuse du grand martyr Procope, voler en l'air avec son cheval et tirant avec bravoure, donnant la victoire des soldats moldaves. La Sainte Croix était toujours l'arme invisible de Stefan le Grand, et non l'épée, qui sans la croix du Christ, ne peut protéger les soldats. 
Afin de protéger la foi orthodoxe et la patrie, Stefan le Grand envoya une lettre au grand empereur de la Russie Ivan III, à Moscou. Il rappela au roi Ivan le besoin d'une unité constante des états chrétiens unis pour faire face au danger musulman venant de Turquie, ainsi que les Tatars. Il est écrit que la Moldavie est en grand danger à cause de l'invasion turque. Il parle de la chute de Constantinople, à cause de nos péchés, et conclue sa lettre tristement : "Je suis resté seul devant un si grand risque, mais Dieu Tout-Puissant ne m'a jamais abandonné".
C'est en 1504 qu'il meurt, à 70 ans, entouré de ses conseillers, famille, soldats et tous les gens, qui adoraient l'homme comme le Messie. Dans une peinture qui se trouve au monastère Vatopedi du Mont Athos, il est dit que Stefan le Grand fut un prince très jeune, qui vécut des aventures tout au long de sa vie difficiles. Mais toute sa vie, il était avec Dieu, qui l'approvisionnait de la meilleure des façons. 
Sa tombe est située dans l'église principale du monastère de la Poutna, qui depuis 500 ans est illuminée par une lampe à huile, avec grand respect pour ce grand roi, martyr de la foi, et athlète du Christ. Il est connu sous ces termes parmi le peuple roumain et moldave. 
Le Saint Synode de l'Eglise Orthodoxe roumaine en 1992, après la chute du régime communiste, a fait la reconnaissance formelle des Saints, dont Stefan le Grand. 
Tiré du Livre "Saints de l'Eglise Orthodoxe Roumaine",
Extrait de Impantokratoros.gr

samedi 28 octobre 2017

Y a-t-il encore des Jean le Baptiste ?


Jean lui disait : "Il ne t'es pas permis d'avoir la femme de ton frère" (Marc, 6, 18)
L'Evangile n'est pas un conte, mais une réalité. Ce qui est écrit dans l'Evangile est bel et bien arrivé. A l'époque de Hérode, il n'y avait ni juges ni tribunaux. On regardait qui était coupable, et on l'enfermait en prison. Souvent, il était condamné à mort. On faisait ce que l'on voulait.
Ceux qui étaient condamnés à mort, étaient ceux accusés de blasphème, les enfants qui osaient frapper leur mère ou leur père, les fornicateurs, les coupables d'adultère, les homosexuels, les magiciens et sorcières. En bref, l'ultime des peines étaient pour ceux qui commettaient des crimes considérés comme majeurs.
Hérode condamna à mort Jean le Baptiste. Quel mal a fait Jean ? A-t-il maudit Dieu ? A-t-il fait de la magie ? Rien de tout cela. Et alors, pourquoi Hérode a-t-il ordonné la peine capitale, la mort ? Jean a fait un crime. A une époque où règne l'épée et la violence, le crime commis par Jean le Baptiste était la vérité.
Jean était le seul homme dans le royaume d'Hérode à dire la vérité. Et Hérode ? Il avait commis trois péchés. Tout d'abord, il avait éconduit sa femme. Deuxièmement, il en avait une autre. En troisième lieu, cette autre, nommée Hérodiade, la femme de son frère, était mariée. Il était donc dans l'adultère. Et pourtant, il est sorti publiquement avec Hérodiade devant le monde entier, applaudi. 
Jean, lui, n'avait aucune sorte de fortune. Sinon de la laine et des poils de chameau sur lui. Sa chambre était le sable du désert, sa nourriture des sauterelles, il buvait l'eau du Jourdain, son toit était les étoiles du ciel. Il était ascète. Mais cet ascète a jeté le tonnerre sur Hérode, et a secoué le palais. Il a dit à Hérode : "Il ne t'es pas permis d'avoir la femme de ton frère !". Comment Hérode a-t-il comprit cela ? Il ordonna qu'on l'attache et qu'on le jette en prison. Mais il n'arrêta pas de se plaindre au sujet du péché d'Hérode. 
Mais la plus furieuse était Hérodiade. Elle trouva une occasion de le faire taire. Quelle a été cette occasion ? La fête et la danse. Un festin. Pour avoir la tête de Jean le Baptiste. Hérode a célébré une fête. Ils avaient de la nourriture, des vins, des orchestres et des femmes corrompues. Assommé par l'alcool, on lui présenta une danseuse. Hérodiade avait envoyé danser sa fille, Salomé.
Il a été corrompu par cette danse, et Hérode, dans son ivresse, lui dit :"Demande moi ce que tu veux, et je te le donnerai. Jusqu'à la moitié de mon royaume". Beaucoup de choses auraient pu plaire à Salomé. Les demeures, les palais, des champs, des vignes, de l'or, de l'argent. Aucun d'entre eux ne fut demandé. Quelle chose terrible demanda-telle ! Elle consulta sa mère. Sa mère ne voulait rien d'autre que la tête de Jean le Baptiste. 
La fille se tourna vers Hérode, et lui dit qu'elle voulait un plat avec la tête de Jean le Baptiste dessus. Qu'à dit Hérode ? Il avait prêté serment. Il ne voulait pas de cela. Mais il avait promis. Et Hérode envoya des soldats en prison décapiter Jean. Et sa tête, encore fumante de son sang, fut apportée à Hérodiade et Salomée. Elles ne furent pas pour autant adoucies. Non. Leur coeur était endurci. Ni Hérode, ni Hérodiade, ni Salomée, ne trouvèrent le repos. Hérode a perdu son trône. Hériodade s'est enfui avec Hérode en Gaule, probablement en Haute Garonne actuelle en France, près de la frontière espagnole. Salomée est morte en marchant sur un lac gelé, qui lui coupa la tête en brisant la glace. 
L'enseignement que nous pouvons en tirer ? Aujourd'hui, le monde n'est pas rassasié de divorces. Après le mariage, la famille se dissout. Et ce divorce est venu en quantité, parce qu'il n'y a plus de Jean le Baptiste. Il y a des évêques, des prêtres, des théologiens, des prédicateurs. Mais pas de Jean le Baptiste. 
Ô Mon Dieu, qui m'écoutez, s'il vous plaît, faîtes que nos prêtres, prélats, prédicateurs, soient prêts à se sacrifier. Se sacrifier dans une prédication vivante. Mais si nous gardons le silence, nous trahissons notre foi. Ne faisons pas comme les francs-maçons, ou les athées. Soyons sous la bannière du Christ, que nos enfants grecs aient la louange pour tous les âges. Amen.
Métropolite Florina Augoustinos Kantiotes, 29/08/1975

Saint Jean Chrysostome sur la mort violente et les démons après la mort


"Lorsque Lazare est mort, il a été porté au Ciel par les anges "(Luc 17, 22).

Ici, avant de continuer, je souhaite supprimer une mauvaise impression de votre esprit. Car il est un fait que beaucoup de gens peu instruits pensent, que les âmes de ceux qui meurent d'une mort violente deviennent des esprits errants, ou démons.

Mais ce n'est pas le cas. Je le répète, ce n'est pas le cas. Car les âmes de ceux qui meurent d'une mort violente, ne deviennent pas des démons, mais plutôt les âmes de ceux qui vivent dans le péché ; non pas que leur nature soit changée, mais que, dans leurs désirs, ils imitent la nature maléfique des démons. En montrant ceci aux Juifs, le Christ a dit : "Vous les enfants du diable" (Jean 7,44). Il a dit qu'ils étaient les enfants du diable non pas parce qu'ils ont été transformés en une nature semblable au diable, mais parce qu'ils ont accompli des actions comme la sienne. Par conséquent, il ajoute : "Pour les convoitises de votre père, vous le ferez". L'Ecriture fonde les lois de la relation sur la disposition du bien et du mal.

Mais pourquoi dit-on que celui qui meurt de mort violente finit mal à l'aise ? Car puisque les martyrs sont parfois décédés d'une mort violente, ils restent néanmoins en possession de leur ancienne gloire en Christ. Mais le démon a persuadé l'homme, les sorciers notamment, ses adorateurs, qu'en faisant un travail d'assassinat sur de nombreux enfants innocents, ils deviendraient des esprits errants, et asservis aux démons. Mais ces notions sont fausses, je le répète, fausses. Surtout, si un démon dit "Je suis l'esprit d'untel, ou d'un tel moine", sachez que les esprits malins sont des menteurs.

Pour cette raison, Saint Paul a cessé de les faire parler, afin qu'ils ne puissent mélanger le mensonge avec la Vérité, et être considérés comme dignes de crédit. Ne faisons pas confiance à un esprit maléfique, même s'il dit la vérité, évitons-le et détournons-nous. La doctrine et la sauvegarde de la Vérité doivent être apprises avec précision, non pas par des esprits maléfiques, mais de la Sainte Ecriture. Le Christ nous a enseignés à ne jamais dialoguer avec les esprits malins. Ayant appris cela, nous ne faisons donc pas confiance dans un esprit maléfique, même s'il dit la vérité. Détournons-en nous.

A la mort, "Celui qui est mort, est libéré du péché" 'Romains 6, 7). C'est à dire qu'il ne pèche plus. Car si une âme choisit Dieu, le diable ne peut user de violences contre elle, il est clair qu'il ne peut rien. Ainsi, Satan fut incapable de persuader Job de prononcer un seul mot blasphématoire, bien qu'il ait essayé mille projets. Par conséquent, il est manifeste qu'il est en notre pouvoir d'être influencé ou ne pas être influencé par ses conseils.

Mais notons autre chose : Il est tout à fait certain que les âmes quittent le corps et ne s'attardent pas, mais sont immédiatement "prises en charges", conduites. Lorsque l'on dit : "Il est mort et a été emporté par les anges, ce ne sont pas les âmes des justes qui sont concernées, mais celles des pécheurs." Mais dans d'autres cas, des cas terribles, l'âme quittant cette vie, l'âme manque de ceux qui peuvent le conduire, lorsqu'elle est séparée de la chair, et qui entre dans l'état futur de l'existence. Car l'âme refuse son départ. Elle frissonne. La conscience du péché la perfore, et surtout à cette heure où nous sommes sur le point d'être conduits. L'âme, est toujours plus affligée lorsqu'elle est pressée et qu'elle ne s'y attend pas.



Extrait de Daimonologia,

de John Sanidopoulos,

vendredi 27 octobre 2017

Saint Jean Maximovitch (Shanghaï) : Garder votre attention mentale



Saint Jean Maximovitch

Saint Jean Maximovitch célébrant à Tunis,
avec au-dessus de lui le miracle de la lumière incréée, en 1952
(Saint Jean Maximovitch a vécu à Shangaï et San Francisco principalement,
mais aussi à Paris, dans les années 1950, où il a opéré par la grâce de Dieu d'innombrables miracles)


Il y avait un roi qui avait un fils méchant. N'ayant aucun espoir qu'il changerait pour le mieux, le père a condamné le fils à mort. Il lui a donné un mois pour se préparer.
Le mois s'est écoulé, et le père a convoqué le fils. À sa grande surprise, il vit que le jeune homme était sensiblement changé: son visage était mince et dessiné, et tout son corps semblait avoir souffert.

"Comment est-ce qu'une telle transformation vous est venue, mon fils?" demanda le père.

«Mon père et mon seigneur, répondit le fils, comment ne pourrais-je pas changer quand chaque jour qui s'écoulait me rapprochait de la mort ?"

"Bien, mon fils", a remarqué le roi. "Puisque vous avez évidemment vécu à vos sens, je vous pardonnerai. Cependant, vous devez maintenir cette disposition vigilante d'âme pour le reste de votre vie".

«Père, répondit le fils, c'est impossible. Comment résister aux innombrables séductions et tentations ?"

Alors le roi a ordonné qu'un navire soit amené, plein d'huile, et il a dit à son fils : "Prenez ce navire et transportez ce qu'il y a dedans dans toutes les rues de la ville. Ensuite,  deux soldats seront avec vous avec des épées. Si vous renversez une seule goutte, ils vous coupent la tête. "

Le fils a obéi. Avec des pas légers et prudents, il marchait dans toutes les rues, les soldats l'accompagnaient et il ne déversait pas de goutte.

Quand il est rentré au château, le père a demandé: "Mon fils, qu'avez-vous vu pendant que vous vous promeniez dans la ville?"

"Je n'ai rien vu."

"Qu'entendez-vous par« rien »? dit le roi. "Il y avait une fête aujourd'hui, avec toutes sortes d'attractions, de bibelots, beaucoup de voitures, de gens, d'animaux.."

"Je n'ai rien remarqué", a déclaré le fils. "Toute mon attention était portée sur l'huile dans le vaisseau. J'ai eu peur de renverser une goutte et de perdre ma vie".

"Bien, mon fils", a déclaré le roi. "Gardez cette leçon à l'esprit pour le reste de votre vie. Soyez aussi vigilant sur votre âme que vous l'étiez aujourd'hui sur l'huile dans le vaisseau. Éloignez vos pensées distractives, et gardez-les concentrées sur ce qui est éternel. Vous serez suivis non pas par des soldats armés, mais par la mort à laquelle nous nous rapprochons tous les jours. Faites très attention à garder votre âme de toutes les tentations ruinantes.

Le fils a obéi à son père et a vécu heureux.

Focus sur l'éternel

Tout comme une préoccupation fondamentale, c'est faire attention à tout ce qui pourrait nuire à notre santé physique, de sorte que notre souci spirituel devrait faire attention à tout ce qui pourrait nuire à notre vie spirituelle et au travail de foi et de salut.

Par conséquent, évaluez attentivement vos impulsions intérieures : sont-elles de Dieu ou de l'esprit du mal ? Méfiez-vous des tentations de ce monde et des gens du monde ; prenez garde aux tentations intérieures cachées qui proviennent de l'esprit de l'indifférence et de l'insouciance dans la prière, du déclin de l'amour chrétien.

Si nous attirons notre attention sur notre esprit, nous constatons un torrent de pensées et d'idées successives. Ce torrent est ininterrompu ; il se déroule partout et en tout temps : à la maison, à l'église, au travail, quand on lit, quand nous conversons.
"On l'appelle généralement la pensée", écrit l'évêque Theophane le Reclus, "mais en fait c'est une perturbation de l'esprit, une diffusion, un manque de concentration et d'attention".

Il en va de même pour le cœur. Avez-vous déjà observé la vie du cœur ? Essayez-le même pendant un court laps de temps et voyez ce que vous trouvez. Quelque chose de désagréable se produit et vous êtes irrité ; un malheur se produit, et vous vous faites pitié de vous ; vous voyez quelqu'un que vous n'aimez pas, et l'animosité se développe en vous ; vous rencontrez un de vos égaux qui vous a déjà dépassé à l'échelle sociale, et vous commencez à l'envier ; vous pensez à vos talents et à vos capacités, et vous commencez à devenir fier. 

Et tout cela peut traverser le cœur en quelques minutes. Pour cette raison, un ascétique, qui était extrêmement attentif à lui-même, avait raison de dire que «le cœur de l'homme est rempli de serpents venimeux. Seuls les coeurs des saints sont libres de ces serpents, les passions».

Mais une telle liberté n'est atteinte que par un processus long et difficile de connaissance de soi, de travail sur soi-même et d'être vigilant envers sa vie intérieure, c'est-à-dire l'âme.

Faites attention. Faites attention à votre âme! Éloignez vos pensées de ce qui va bientôt passer et tournez-les vers ce qui est éternel. Ici, vous trouverez le bonheur que votre âme cherche, que votre cœur a soif.

Extrait de Patrimoine Orthodoxe,

http://www.orthodoxheritage.org/MOM%2005%202003.htm

Saint Porphyrios : La fierté, la mélancolie, et l'humiliation


"Le chrétien doit éviter la religiosité malsaine : à la fois la supériorité du sentiment de la vertu, mais aussi le sentiment d'infériorité par rapport au péché. La fierté et les humiliations sont deux choses, ainsi que la mélancolie et la repentance.
Une fois, un psychiatre m'a reproché qu'en tant que chrétien, je créé en moi la culpabilité et la mélancolie. Je lui ai répondu que je connaissais certains chrétiens qui faisaient ces erreurs, pris au piège de la maladie de la culpabilité, mais même vous en tant que profane êtes pris au piège d'une maladie bien pire, la fierté.
Et tandis que les obligations religieuses, à proximité du Christ, nous laisse dans le repentir et la confession, celui qui vit loin du Christ, vit dans la fierté laïque."
Ici, Elder Porphyrios nous montre le chemin, en contournant le mal (le péché) et le pire (l'orgueil et la vertu), en nous conduisant à quelque chose de meilleur, l'humiliation. Elder Porphyrios rajoute : "Il faut être humble, mais ne pas tomber dans le désespoir. le désespoir est un piège du diable, qui apporte par ce désespoir l'inertie, tandis que la véritable humilité apporte de l'espoir et le respect des commandements du Christ". 
Extrait de,

jeudi 26 octobre 2017

Les Saints




En grec, l'ancien adjectif "saint", désigne celui qui est consacré à Dieu. Plus précisément, ce sont les moines et les nonnes qui ont délibérément refusé tous les plaisirs du monde et se sont dévoués corps et âme à Dieu.
Les saints ne sont pas passés par le martyr, mais par le tourment de la conscience (par l'Ennemi), et sont donc sanctifiés. L'Eglise Orthodoxe désigne principalement l'ensemble des saints comme moines ou ermites. 
Extrait de Impantokratoros

Saint Martyr Georges d'Iberia


Saint George (Zorzes), était de Géorgie, et a été vendu comme esclave quand il était jeune. Son maître, un musulman de l'île grecque de Mytilène, l'a forcé à embrasser l'Islam et l'a renommé Sali. Après que son maître soit mort, Georges est resté sur l'île et a ouvert une petite boutique.

En 1770, quand il était âgé de soixante-dix ans, il a comparu devant les autorités et a annoncé qu'il était un chrétien orthodoxe. Le kadi pensait que George avait perdu son esprit, puisque sa déclaration le conduirait à la mort.

Le lendemain, George a été interrogé de nouveau, puis battu. Il a enduré ses tourments avec silence, et ne s'est point détourné de sa confession de foi. Après encore bien des tortures, le saint martyr a été pendu le 2 janvier 1770, recevant la couronne de gloire du Christ Sauveur.

Extrait de Pravoslavie.ru,

New Martyr George of Iberia

Cet article a été publié sur le site de l' Eglise orthodoxe d'Amérique et est utilisé ici avec la permission.

mercredi 25 octobre 2017

Pierre Le Corf admire ces petits syriens qui ne perdent pas courage en pleine guerre



Image © Photo. Pierre Le Corf

Bien que récemment accusé d'être un propagandiste de Bachar el-Assad, Pierre Le Corf, fondateur de l'ONG humanitaire WeAreSuperheroes, poursuit son activité principale qui consiste à aider les civils en proie à la guerre. Aujourd'hui, c'est au tour de tous petits syriens.
Il regarde avec admiration « ces petits chats » et « ces petits lions » qui n'ont pas peur de la guerre, l'affrontent « avec innocence et beaucoup de force ». Mais ce n'est pas parce qu'ils sont encouragés par leurs proches ou parce qu'ils bénéficient d'un fort soutien. Certains d'entre eux n'ont même pas de parents avec eux, ces derniers étant coincés à Alep-Est par les terroristes qui ne les laissent pas partir…
Quel est alors le rôle du cinéma dans ce chemin semé d'embûches?

« Beaucoup voient le cinéma comme une activité de loisir, mais c'est bien plus que ça, le cinéma leur apprend la vie, les inspire, leur montre qu'ils sont capables, forts, leur donne envie d'essayer, leur ouvre une fenêtre sur le monde et au pire leur permet de s'évader un petit peu », explique Pierre Le Corf dans un post sur sa page Facebook.
« Je pense qu'avec d'autres activités autour pour renforcer l'expérience, ça renforce l'espoir en nettoyant leurs petites têtes et en mettant un peu de couleur dans leurs vies. On leur a demandé: si les autres enfants de l'Est étaient là, que vous pouviez les aider, que feriez-vous: certains donneraient tous leurs jouets, certains leur donneraient une place à coté pour aller à l'école, d'autres les emmèneraient chez eux dans leur chambre, j'ai senti les larmes monter, ils sont solidaires, ils ne sont pas en âge d'être contaminés par la guerre et ses fausses facettes. Juste de l'amour pour ces petites bouilles, mes petits superhéros, le présent et l'avenir de la Syrie », résume-t-il.


En savoir plus:

Extrait de Sputnik France


Dormition de Elder Daniel Gouvalis

Elder Daniel Gouvalis

Relativement inconnu en Occident, le frère Daniel Gouvalis est décédé le 11 juillet 2009, ses funérailles ayant lieu le 12 juillet. Il était un saint homme qui possédait beaucoup de dons spirituels, et est considéré par beaucoup de ses enfants spirituels comme un saint.

Il a été particulièrement bien connu dans Malakasas, une petite banlieue d'Athènes, et était connu comme l'Ancien de Malakasas, servant en tant que prêtre et confesseur spirituel. Sa première rencontre avec la sainteté fut en la personne de Elder Tryphon, russe, père spirituel aussi de Elder Paisios l'Athonite (qui il convient de noter est décédé le 12 juillet 1994), quand il a visité le Mont Athos, dans sa jeunesse. Dans ses derniers jours, il a été parmi les plus proches disciples de Elder Porphyrios à Athènes.

Elder Daniel était un homme d'une éducation profonde théologiquement, cultivant toutes les vertus et éclairant beaucoup d'une manière humble et respectueuse dans les voies de la foi orthodoxe et de la piété. Il a écrit de nombreux livres, et était membre du Comité Syndical pour les hérésies de l'église de Grèce, où il aidé beaucoup, s'impliquant dans l'importance des cultes revevant à l'orthodoxie. Son oeuvre la plus célèbre est le livre très romantique et inspirant, appelé "La Jérusalem Céleste", dans lequel il a exprimé son désir d'entrer dans le Paradis et d'être avec ses protecteurs Saint Paraskevi, son aîné Tryphon, son saint patron Daniel le Prophète, l'Apôtre Paul et saint Jean le Théolgien). Il était surtout connu pour son caractère charitable, et à l'imitation des Saints, n'a rien gardé de ses biens, ou de l'argent pour lui-même, mais à la place il les a distribué aux personnes dans le besoin.

Il est décédé tranquillement et en paix, tout comme il a vécu, étant donné le don céleste de savoir quand sa vie était arrivée à terme. Elder Gouvalis a été enterré au couvent fondé par son père spirituel Elder Porphyrios (où il est également enterré) dans Milesi à côté de Malakasas.

Extrait de Mystagogy,
de John Sanidopoulos,

mardi 24 octobre 2017

Une jeune femme perd un oeil à cause de l'héroïne électronique


Une jeune femme a perdu la vue à un oeil, à 21 ans, en Chine du sud, en jouant pendant près de 24 heures à un jeu controversé sur téléphone mobile, jeux maintenant appelés "héroïne électronique".

Les médias locaux rapportent que la jeune femme a joué dans la pièce dans la maison de ses parents, à Dongguan, province du Guangdong, tout le week-end.

Elle jouait régulièrement à Arena de Valor près de 8 heures consécutives par jour, mais ce week-end ci, elle a souffert de l'obstruction de l'artère rétinienne, causée par un stress sévère de l'oeil. 

Ce jeu est extrêmement populaire en Chine. C'est un jeu multijoueurs, chacun fait un groupe de cinq, aux prises avec d'autres dans un monde fantastique rempli de légendes, et les joueurs peuvent acheter des fonctionnalités supplémentaires pendant la guerre.

Selon Jiguang Data, 26% des joueurs chinois ont moins de 19 ans, alors que les médias du pays l'appellent "l'héroïne électronique", qui empoisonne les adolescents.

La dépendance s'est propagée à l'armée. Le journal officiel de l'armée, PLA Daily, a été contraint d'émettre deux avertissements, affirmant que les soldats sont si excités par ce jeu, ce qui affecte leur disponibilité. 

Ce n'est cependant pas le seul incident en Chine lié à ce jeu. En juin, un enfant a volé à ses parents 30000 yuans pour acheter des fonctionnalités supplémentaires, alors qu'en avril, un adolescent de 17 ans après un match de 40 heures a subi un accident vasculaire cérébral. 

Extrait de Enorion,

Les saints orthodoxes occidentaux


Si l'on étudie comme il faut les racines orthodoxes en Occident, principalement à travers la vie des Saints de l'Eglise, la conclusion est inattendue et choquante pour ceux qui considèrent leur foi extra-orthodoxe par rapport à celle de l'Eglise primitive : Le monde occidental est purement orthodoxe, et exerce aujourd'hui la même attitude qu'avait les pays orthodoxes.
Suite à la publication de la vie des Saints du monde occidental (avant les schismes, les réformes et autres variations), pour honorer les saints, on se rend compte de la soif de vérité et d'union avec la Sainte Eglise Catholique du Christ. Les exemples des saints sont le moyen le plus sûr pour cette destination. 
Extrait de Impantokratoros.gr

Saint Serge de Radonège : le comportement à adopter sur Terre


Les chrétiens orthodoxes doivent demeurer fermement dans la foi orthodoxe, garder l'amour sans hypocrisie et l'unité d'esprit les uns avec les autres. Ils doivent maintenir leurs âmes et leur corps dans la pureté, se méfier des désirs coupables, consommer de la nourriture et de la boisson avec modération, et surtout orner leurs âmes avec l'humilité. Ils doivent être hospitaliers, éviter les disputes et ils ne doivent en aucun cas attribuer l'importance aux honneurs et à la gloire de ce monde, mais à la place de cette vaine gloire, il faut attendre la récompense qui vient de Dieu, la jouissance des dons célestes.

Saint Serge de Radonège

lundi 23 octobre 2017

Chant en la Basilique Sainte Sophie, par Nikodemos Kabarnos


Le signe de la Croix, de gauche à droite par colère du Pape Pie V ?







L'article révélateur qui suit est issu d'un périodique catholique romain, The Pilgrim (Jan.-Feb., 1998, Brooklyn, Missouri).

Il n'y a pas si longtemps, quelqu'un m'a demandé pourquoi je fais le signe de la Croix de droite à gauche. On m'a fait remarquer que, dans l'Ouest, c'est de gauche à droite. J'ai souligné à cette personne que, dans l'Église unique, sainte, catholique et apostolique, le signe de la croix était toujours de droite à gauche:  "Votre propre main droite peut vous sauver", «Ta main droite est pleine de droiture» et «Ta main droite m'a confirmée». Ce ne sont que quelques références à droite comme la main d'honneur. 

Je suis sûr que nous pouvons tous penser et citer beaucoup plus de références bien connues des Écritures. De plus, c'était le bon voleur, qui a confessé Christ et a été crucifié avec lui sur son côté droit. Il est intéressant de constater que, lorsque l'Église était indivisible, l'Est et l'Ouest ont partagé beaucoup de choses en commun ;
Je viens de trouver les informations suivantes :

Selon la Nouvelle Encyclopédie Catholique: «Au XIIIe siècle, nous trouvons le Pape Innocent III (1198-1216) en indiquant que le signe doit être fait avec trois doigts du front à la poitrine et de l'épaule droite à l'épaule gauche. Plus tard, toute la main avec les doigts étendus a été utilisée, et la direction a changé de gauche à droite. »À la page 250 du livre La messe et les vœux de l'Église catholique: Liturgie, Doctrine, Histoire et Archéologie, par le Rt. Le révérend Monseigneur John Walsh, publié par Benziger Brothers à New York en 1916 [une maison d'édition catholique romaine renommée], Nihil Obstat et Imprimatur sont inclus, et il dit: "Le signe de la croix. Ceci est fait toujours avec la main droite sur le front, le sein, l'épaule gauche et droite, avec la distribution suivante de la formule: "Au nom du Père" sur le front; "Et du Fils" sur la poitrine; "Et du Saint-Esprit, Amen," comme la main passe de gauche à l'épaule droite. Jusqu'au XVIe siècle et le pape Pie V [1566-1572], la coutume était de porter la main de l'épaule droite à gauche, qui se poursuit encore dans l'Église grecque [souligné par l'éditeur catholique romain]. Le pape, les évêques, et les membres des Ordres Carthousiens et Dominicains suivent l'arrangement primitif des doigts en signant la Croix en fermant les petits doigts de la main droite et en étendant les trois autres. 

Les trois doigts étendus symbolisent la Sainte Trinité et les deux pliés la double nature du Christ "(Dieu et Homme). Quand on lit la raison de la décision du pape Pie V, nous trouvons que la raison en était qu'il était en colère contre l'Église orientale, et a pris cette décision sur la base de la colère et dans le but d'augmenter la division de l'Un, le Saint, le catholique , et l'Église apostolique [souligné]. 

Après avoir lu cette information, j'ai commencé à penser qu'en faisant ce simple Signe de la Croix, je fais une profession de foi comme les premiers chrétiens et les martyrs. et les nombreux autres Saints qui ont fait le Signe de la Croix de la même manière, et que, si je ne peux égaler leur sainteté ou leur vie, je partage avec eux ce symbole de foi de l'Église indivise, sainte, catholique et apostolique, inchangé jusqu'au XVIe siècle.

Extrait de Patrimoine Orthodoxe,
http://www.orthodoxheritage.org/MOM%2004%202003.htm

Nota : dans tous les cas, Dieu prend en compte le signe de la Croix qu'il soit fait de gauche à droite, ou de droite à gauche... Du moment que ce dernier ait fait consciencieusement, honnêtement, sincèrement.. et quelque soit notre appartenance religieuse

L'armurerie spirituelle des saints face aux problèmes de la vie quotidienne

  Les enseignements des Anciens et des Saints de l'Orthodoxie, offrent une profonde sagesse spirituelle et des conseils pratiques sur le...